Gestion multimodale des déplacements : Google Transit s’offre une virée à Paris
L’outil Google Transit, qui a pour vocation d’intégrer dans le calcul des itinéraires la donne complexe des transports en commun, couvre désormais Paris intra-muros.
Optimiser les déplacements multimodaux en intégrant dans le calcul des itinéraires le paramètres transports en commun reste à l’heure actuelle un défi.
Depuis 2005, Google s’y essaie avec l’outil Transit, lancé à l’origine dans la ville de Portland (État américain de l’Oregon).
Le groupe Internet de Mountain View a depuis lors investi l’Europe pour y cartographier les transports publics. Paris – intra-muros – est la dernière venue sur la liste.
Aux axes routiers et itinéraires piétons s’adjoignent ainsi les tracés du métropolitain, du RER et des Transiliens qui traversent la Capitale.
Implémentée dans la solution Google Maps (version Web et application mobile), l’option Transit s’active via une icône dédiée.
Les algorithmes mis en jeu sont dits étudiés pour ne pas systématiser l’usage du rail aux dépens de la route : le choix s’effectue en fonction des horaires que l’utilisateur aura spécifiés au préalable et de la fréquence de passage des trains.
Transit fait également la distinction entre les bouches de métro pour optimiser les parcours à pied.
Le système semble encore éprouver quelques difficultés avec les lignes de bus et les coordonnées « approximatives », renseignées sans adresse précise.
En outre, a quelques mètres près pour un lieu situé à cheval entre deux lignes de métro/RER, l’itinéraire peut changer radicalement et proposer des correspondances qui n’ont pas lieu d’être.
Pour autant, on tend vers l’efficacité de cette combinaison de GPS et d’algorithmes déjà utilisés dans certains réseaux multimodaux pour déterminer à quel moment une navette arrivera dans une station.
Transit couvre actuellement quelque 500 villes, dont, en France, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Rennes, Strasbourg et Toulouse.
Via un programme partenaires, Google en appelle aux régies et sociétés de transport à ouvrir leurs données (politique de l’open data) et permettre « une meilleure connectivité » entre les infrastructures des services public et privés.
Crédit image : Oleksiy Mark – Shutterstock.com
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