Devenu une plate-forme de référence pour l’hébergement, le stockage et l’édition collaborative de code informatique avec des projets d’importance comme Docker, Meteor, Node.js ou RethinkDB, GitHub monte en puissance avec un deuxième tour de table.
Plusieurs pointures du capital-investissement ont participé à cette levée de fonds chiffrée à 250 millions de dollars. Andreessen Horowitz, qui avait déjà injecté 100 millions en 2012, a remis au pot, accompagné par Sequoia Capital, Institutional Venture Partners et Thrive Capital.
A l’issue de cette opération, la valorisation de GitHub ressort à 2 milliards de dollars, à en croire le Wall Street Journal, qui s’appuie sur les témoignages de plusieurs sources dites « proches du dossier ».
Principal objectif pour la plate-forme fondée en 2008 par Chris Wanstrath, PJ Hyett et Tom Preston-Werner (tous trois programmeurs) : agrandir ses équipes commerciales et R&D pour s’étendre à l’international. Une ambition récemment illustrée par l’ouverture d’un bureau au Japon.
GitHub, qui revendique 10 millions d’inscrits, 25 millions de projets hébergés et 33 millions de visiteurs uniques par mois, compte aussi « prendre des risques », comme le souligne TechCrunch. Des acquisitions ne sont donc pas à exclure.
L’idée est véritablement née en 2007 lors d’un discours tenu par Linus Torvalds.
Le créateur du noyau Linux disait tout le bien du modèle open source, mais déplorait la complexité du développement collaboratif en matière de gestion de la fragmentation, voire des forks (versions dérivées du projet initial). Pour assurer un meilleur suivi des versions, il avait élaboré l’outil Git.
GitHub peut être considéré comme une couche « sociale » superposée à cette base. D’où son surnom de « Facebook des développeurs ».
Le modèle économique de la plate-forme est fondé sur une offre payante avec maintenance, assistance technique et mises à jour. Son prix : 7 dollars par an pour les particuliers et 2 500 dollars pour les entreprises, dans la limite de 10 utilisateurs.
GitHub peut aussi être, depuis 2011, hébergé sur site pour une utilisation en interne, comme dans le cas du laboratoire Jet Propulsion de la NASA ou de SAP pour des compétitions entre ses équipes.
Le montant de la levée de fonds – élevé pour un 2e tour de financement – illustre l’importance prise par le logiciel dans l’industrie, au-delà du seul secteur technologique.
L’open source, perçu par les organisations comme un moyen d’éviter les frais de licence et les coûts de développement « from scratch », retient l’attention… Y compris celle des cybercriminels : en début d’année, GitHub a été exposé à une attaque DDoS sans précédent. La Chine est soupçonnée. Des pirates auraient tenté de mettre hors service un logiciel de lutte contre la censure.
Crédit photo : Vectomart – Shutterstock.com
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