Glacier rafraîchit le cloud Amazon Web Services
La nouvelle composante du cloud Amazon Web Services s’appelle Glacier. Comme le suggère cette dénomination, il s’agit d’une plate-forme destinée à l’archivage de données, pour une tarification modique, à partir de 0,01 dollar mensuel par Go.
Avec Glacier, Amazon enrichit son écosystème cloud Web Services d’une plate-forme d’archivage bon marché, pensée tel un complément à l’actuel S3 et proposée à des prix modiques, à partir de 0,01 dollar mensuel par Go entreposé.
Cette tarification s’entend pour un hébergement sur des data center situés aux Etats-Unis. La zone Europe sera préférentiellement desservie par les centres de données établis en Irlande, moyennant une contribution rehaussée à 0,011 dollar par mois et par Go.
A titre comparatif, le service S3 reste au bas mot dix fois plus onéreux, avec plus de 10 centimes du Go. Mais le niveau de performance est tout en rapport à Glacier, qui se destine essentiellement à la préservation de fichiers sur le long terme plus qu’à leur manipulation.
Il s’agit là de minimiser les coûts d’infrastructure (renouvellement du matériel, facture énergétique, maintenance, etc.) en déportant vers le nuage des pétaoctets de données qui dorment sur des bandes magnétiques ou des disques optiques à foison.
Amazon confirme cet état de fait et précise que les serveurs mis en jeu dans le cadre de cette offre ne sont pas optimisé pour répondre à une quelconque logique d’efficience en matière de transfert ou d’analyse de big data.
Tout s’entend en termes de pérennité, avec « des accès de manière occasionnelle » et des usages « pour lesquels un délai d’extraction de plusieurs heures reste acceptable« , comme l’explique Amazon.
Sur un modèle qualifié d’évolutif, les accès répétés sont d’ailleurs payants au-delà d’un seuil défini : chaque mois, la barrière est fixée à 5% du volume stocké. Au-delà, chaque Go transféré entraîne un surcoût de 0,01 à 0,03 dollar.
Pour faciliter la sauvegarde initiale, la souscription au service Import-Export implique l’envoi de disques durs externes aux administrateurs, qui peuvent ainsi téléverser plus rapidement leurs données vers les serveurs.
Les transferts sont chiffrés en SSL et les données, cryptées en AES-256. Mais Amazon, en tant qu’entreprise américaine, reste soumis au Patriot Act, par lequel les autorités sur place se réservent le droit d’accéder sans préavis aux data center, y compris ceux situés en dehors des Etats-Unis.
La nouvelle alternative française en la matière s’appelle HubiC. Signée de l’hébergeur OVH, cette offre à 83,60 TTC par an pour « de l’illimité » n’offre néanmoins pas d’options avancées de synchronisation ou de versioning.
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