C’est le jour J pour GoDaddy. Ce mercredi, le fournisseur américain de services Internet fera ses premiers pas sur le New York Stock Exchange, environ dix mois après avoir officiellement lancé sa procédure d’IPO.
Le dépôt du dossier initial auprès de la Securities and Exchange Commission (organisme de contrôle et de réglementation des marchés financiers aux Etats-Unis) remonte effectivement au 9 juin 2014*. Mais face au repli de la demande en titres technologiques, le grand saut avait été repoussé à plusieurs reprises.
En fin d’année, le regain de confiance des investisseurs envers les valeurs high-tech avait convaincu GoDaddy de réactualiser son dossier, à l’instar d’autres sociétés Internet comme Box (coté sur le NYSE depuis le 23 janvier 2015).
Aux dernières nouvelles, le prix d’introduction était fixé dans la fourchette de 17 à 19 dollars. Il est finalement relevé à 20 dollars. En ouvrant son capital à hauteur de 23 millions d’actions, GoDaddy pourrait lever – hors options de surallocation – 460 millions de dollars, pour une valorisation avoisinant les 4,5 milliards, dette comprise (1,3 milliard).
A l’issue de cette opération supervisée par Morgan Stanley, JP Morgan Securities et Citigroup, KKR, Silver Lake et TCV conserveront la majorité du capital. Les trois fonds d’investissement s’étaient associés pour racheter GoDaddy en 2011 (montant de la transaction : 2,25 milliards de dollars).
Fondé en 1997 à Scottsdale (Arizona) sous le nom Jomax Technologies par un ancien Marine qui siège aujourd’hui encore au conseil d’administration, GoDaddy a d’abord développé une activité de gestion de noms de domaines, obtenant en l’an 2000 une accréditation du régulateur mondial, l’ICANN.
L’entreprise, qui gère 59 millions de noms de domaines à fin 2014 (soit 21 % du marché mondial), a progressivement étendu son champ d’action aux services IT à destination des TPE-PME : construction et hébergement de sites Web, messagerie électronique, boutiques en ligne…
En dix-huit ans d’activité, elle s’est distinguée par sa communication décalée, ponctuée de publicités souvent critiquées pour leur « sexisme ». GoDaddy a plus récemment eu maille à partir avec une association de défense des animaux qui a obtenu, comme le souligne Reuters, le retrait d’un spot diffusé lors de la finale du Super Bowl.
* GoDaddy avait visé la Bourse une première fois en 2006, mais s’était rétracté en évoquant des « conditions de marché défavorables ». Google venait de lancer son service d’hébergement gratuit Page Creator.
En illustration, la voiture de Danica Patrick, sponsorisée depuis 2008 par GoDaddy et première femme à avoir remporté une course d’IndyCar.
Crédit : Action Sports Photography – Shutterstock.com
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…