Jamais en mal d’imagination, Google poursuit ses innovations avec la disponibilité de Web Accelerator, un accélérateur de navigation en ligne comme l’indique son nom. Web Accelerator se présente comme une petite application qui s’installe par défaut dans Internet Explorer (à partir de la 5.5) et Firefox (1.0x). Les autres navigateurs peuvent également bénéficier de Web Accelerator mais à condition de configurer manuellement le proxy en paramétrant le port 9100 avec l’adresse 127.0.0.1 (connu pour être l’adresse IP propre à l’ordinateur, la localhost). En revanche, l’outil est, pour l’heure, réservées aux seules plates-formes Windows XP et 2000 SP3.
Une fois l’outil installé, une petite icône aux allures de compteur de vitesse s’affiche dans un coin du navigateur. Au fur et à mesure des flâneries virtuelles, le compteur indique le temps d’affichage des pages ainsi optimisé. Un menu des options permet même de comparer les durées avec et sans l’utilisation de Web Accelerator. Si les quelques millisecondes gagnées ne sont pas forcément perceptibles à l’échelle humaine dans le cas d’une liaison haut débit, on suppose que les accès bas débit seront les vrais bénéficiaires de cette fonctionnalité. En revanche, haut débit ou pas, Google prévient que son outil n’a aucune influence sur les pages sécurisées (protocole HTTPS), sur les téléchargements de fichiers et les flux en streaming (audio, vidéo). De même, Web Accelerator profitera essentiellement aux utilisateurs américains et européens, du moins pendant la période de bêta test.
Google connaît tout de vos habitudes
Pour accélérer la navigation sur Internet, Web Accelerator envoie les requêtes Web vers des machines dédiées du moteur de recherche qui fait ainsi office de serveur cache mondial. Celui-ci enregistre les pages les plus visitées pour les rendre plus rapidement accessibles, notamment en limitant le téléchargement des seules mises à jour depuis la dernière visite d’une page. Mais aussi en préchargeant certaines pages sur le disque dur de l’utilisateur, en optimisant la connexion Internet et en compressant les données avant leur envoi vers le poste client. Autant d’options configurables manuellement.
Bref, autant dire que, si ce n’était pas déjà le cas, Google connaîtra désormais tout de vos habitudes de navigation. Naturellement, le moteur précise dans ses règles de confidentialités que « vos informations personnelles ne sont jamais divulguées à des tierces parties sans votre autorisation explicite ».
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