Un moteur de recherche, un navigateur Web (Chrome), un client de messagerie électronique (Gmail), une plate-forme de streaming vidéo (YouTube), une solution de bureautique collaborative (Drive)… Google propose aujourd’hui une galaxie de services en ligne.
Pour faciliter l’accès à cette offre sur laquelle se base son modèle économique, la multinationale américaine cherche à étendre la couverture du réseau Internet dans le monde. Parmi les initiatives prises dans ce sens figure le Projet Loon, qui implique le déploiement d’une ceinture de ballons volant autour du globe grâce aux vents stratosphériques.
Aux Etats-Unis, les travaux se portent sur la fibre optique. Google propose actuellement une connexion à 1 Gbit/s dans les villes de Kansas City, Provo (Utah) et Austin (Texas). Plusieurs dizaines de municipalités ont été contactées en vue d’un éventuel déploiement… avec la promesse d’un débit qui pourrait, à terme, atteindre 10 Gbit/s.
La mise en place de ces infrastructures restant coûteuse et chronophage, Google lorgne en parallèle sur les réseaux mobiles. Et la réflexion en serait à un stade très avancé : à en croire le Wall Street Journal, qui s’appuie sur les témoignages de sources dites « proches du dossier », la firme s’apprêterait à lancer ses propres forfaits de téléphonie mobile.
Google commercialiserait cette offre en tant qu’opérateur mobile virtuel (MVNO). Deux accords indépendants auraient en l’occurrence été négociés avec Sprint et T-Mobile US – respectivement 3e et 4e opérateurs aux Etats-Unis – pour leur louer des capacités réseau.
Chapeauté par le dénommé Nick Fox (l’un des anciens de la maison Google), le projet serait en gestation depuis plusieurs années. Les premiers contacts avec Sprint remonteraient à la mi-2013. La filiale du groupe japonais Softbank aurait pris des précautions en s’autorisant la possibilité de renégocier son contrat avec Google si celui-ci venait à dépasser une certaine part de marché (le duo Verizon-AT&T en détient pour l’heure 75 %, les MVNO n’ayant qu’une influence limitée).
Du côté de T-Mobile US, l’accord avec Google peut être interprétée comme une mesure de sauvetage. Affecté par la guerre des prix sur le marché américain de la téléphonie mobile, l’opérateur peine à être rentable, si bien que l’Allemand Deutsche Telekom, principal actionnaire à hauteur de 66,75 % du capital, cherche à revendre l’activité. Le dernier candidat en date était Iliad-Free, dont les deux offres formulées entre juillet et octobre 2014 ont finalement été rejetées.
La guerre des prix, justement, pourrait s’accentuer sous l’impulsion de Google, qui a tout intérêt à rendre les forfaits mobiles plus abordables afin d’augmenter l’audience de ses services en ligne.
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