Google acquiert Pixate : pour des applications mobiles design

La foire aux questions ajoutée sur le site Internet de Pixate n’est pas passée inaperçue. Et pour cause : elle traite de… l’acquisition de la start-up par Google.

L’opération est confirmée par les deux sociétés, qui n’avancent toutefois aucun montant. Mais les ambitions sont claires : Google va consolider ses services* à destination des designers et développeurs d’applications mobiles en y intégrant les technologies de Pixate.

Fondée en 2012 à Palo Alto (Californie), la jeune pousse a fait ses classes au sein du célèbre incubateur Y Combinator, qu’ont fréquenté des concurrents comme Pixelapse, passé en début d’année dans le giron de Dropbox.

Orienté à l’origine sur les développeurs mobiles avec des outils CSS, Pixate s’est progressivement recentré sur les designers. En octobre 2014, après plusieurs mois de bêta publique, sa solution Pixate Studio était lancée en version finale, avec un objectif : faciliter le prototypage d’applications natives sans avoir à écrire une seule ligne de code.

Auteur, en 2013, d’une levée de fonds de 3,8 millions de dollars auprès du fonds Accel Partners, Pixate revendique aujourd’hui « des dizaines de milliers » d’utilisateurs… et potentiellement des millions à l’heure où s’ouvre un nouveau chapitre de son existence, sous le contrôle de Google.

Les équipes de la start-up poursuivront leur exercice à Palo Alto. Elles réfléchiront notamment à l’optimisation des processus collaboratifs entre développeurs et designers. Une problématique déjà abordée avec Pixate cloud.

La dimension collaborative (stockage + partage de données) devient d’ailleurs le seul élément différenciateur de cette offre : la création de prototypes bascule intégralement sur desktop, pour les environnements Windows et OS X, avec Pixate Studio. Lequel passe en gratuit, contre 10 dollars par mois et par utilisateur auparavant en formule « Basic ».

A contrario, la version gratuite de Pixate cloud disparaît, au profit d’un essai de 60 jours. Au-delà, il faudra payer, pour chaque utilisateur, 5 dollars par mois ou 50 dollars par an. Ces tarifs étant moins élevés sous l’ère Google, ceux qui ont récemment acquis une licence peuvent, dans une certaine mesure, demander un remboursement (plus de précisions ici).

* Tout particulièrement Form, qui permet le prototypage d’applications sur iOS. La dernière version (1.3) ajoute la vidéo à 60 FPS ou encore une visionneuse intégrée.

Crédit photo : Sergey Nivens – Shutterstock.com

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