L’union fait la force, dit-on. Alors la presse européenne commence à s’organiser face à Google afin de renforcer la pression.
Le 24 octobre, des éditeurs de presse français, italiens et allemands, se sont montrés favorables à « un développement économique pérenne de la presse ».
Cela passe notamment par l’instauration de « droits voisins » appliqués aux moteur de recherche.
En clair, en cas d’exploitation de contenus de journaux via les moteurs, un système de rétribution destiné à la presse doit être mis en place.
Une perspective qui crispe Google car cela ruine le modèle économique associé à son portail d’agrégation d’actualité.
A tel point qu’Eric Schmidt, Président exécutif de Google, est attendu le 29 octobre à Paris pour évoquer le sujet avec le Président de la République François Hollande et des ministres concernés.
Le désaccord est flagrant : si un tel projet est soutenu par les pouvoirs publics, Google menace de déférencer les contenus des médias frondeurs inclus dans son moteur.
Le débat prend de l’ampleur en Europe : l’alliance franco-allemande pour une « Lex Google » séduit d’autres pays comme l’Italie, qui s’est déjà frotté à Google.
En 2009, des éditeurs italiens avaient entamé une procédure en justice pour abus de position dominante mais la démarche a échoué.
Dans une prise de position commune, des organisations d’éditeurs de presse émanant de trois pays (IPG pour la France, FIEG pour l’Italie et BDZV – VDZ pour l’Allemagne) ont convenu de la nécessité de « créer des relations économiques équilibrées entre les titulaires de droits sur les contenus d’information et les acteurs technologiques ».
Elles refusent « la captation de la valeur de leurs contenus numériques par les seuls acteurs technologiques, qui rend impossible l’équation du modèle économique pour leurs activités en ligne ».
C’est une question de « compétitivité de la presse numérique », de « libre accès à des informations de qualité à tous les citoyens » et respect de la propriété intellectuelle.
Fin août, le gouvernement allemand a adopté un projet de loi obligeant les moteurs de recherche à rétribuer les éditeurs. En France, le gouvernement s’y montrerait plutôt favorable.
Mais Google refuse cette perspective et veut inciter les éditeurs de presse à exploiter les outils que le groupe Internet met à disposition pour faire du business via son moteur (solutions publicitaires type AdSense, référencement optimisé…).
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