Google s’attaque à une des problématiques de l’Accelerated Mobile Pages du nom de ce programme visant à optimiser le chargement de ressources Web et l’affichage des pages sur les smartphones : la jonction avec les liens URL d’origine (c’est-à-dire non adaptés AMP).
Désormais, les pages AMP permettent l’accès aux URL initiales, ce qui permet de les copier ou de les partager depuis le moteur Google. Auparavant, c’était juste impossible.
Google admet une certaine confusion dans le dispositif AMP et prend le temps d’éclairer les développeurs sur les implications.
Dans le billet de blog dédié, la firme Internet expliciter sa démarche autour des trois types d’URL pour chaque page AMP : celle du cache de l’AMP, celle du document AMP et celle à laquelle le mobinaute accède. Des déclinaisons nécessaires (mise en cache, pré-rendu) pour assurer pour la vitesse de chargement en mode AMP.
L’occasion de tordre le cou à une rumeur tenace circulant depuis octobre 2016 selon laquelle Google chercherait à s’approprier le trafic des sites Web mobiles au détriment des éditeurs en exploitant la configuration AMP. Même si les véritables intentions de Google sont parfois difficiles à décrypter.
La sortie d’AMP couplée à Google Search remonte à février 2016. Le référencement des pages AMP a démarré à cette époque. Il s’agissait alors d’inciter les développeurs d’apps à utiliser la technologie AMP.
Comment le moteur Google fait-il le lien entre l’URL au format AMP et le lien d’origine depuis un smartphone ? Une bouton d’ancrage (« anchor ») a été installé pour retrouver le lien premier, facilitant ainsi le partage des ressources (voir photo ci-dessous).
Cette fonctionnalité existe déjà sur l’app Google Search dans sa déclinaison iOS. La version Android est attendue dans les prochaines semaines.
La vocation du projet Google AMP en mode open est » d’accélérer le Web mobile », en optimisant les temps de chargement des contenus.
Ceci est symbolisé par l’acronyme AMP accompagné du pictogramme d’un éclair.
Parallèlement, il s’agissait d’assurer les mêmes impératifs que l’indexation Web traditionnelle avec le déploiement publicitaire et son suivi grâce aux données analytiques.
Le bouton d’accès et de partage des URL d’origine a vocation à éviter la frustration des mobinautes, tout en fournissant un effort de transparence sur l’indexation des pages AMP.
L’enjeu est de taille pour Google dans un contexte de croissance des usages Web mobiles dans laquelle les enjeux des applications mobiles, des réseaux sociaux et des agrégateurs de contenus s’entremêlent.
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