Bouleverser le marché des smartphones et des OS mobiles en déstabilisant Nokia-Symbian, RIM-BlackBerry et l’iPhone d’Apple : telle est l’ambition que Google affiche avec Android, un système d’exploitation mobile open source révélé en octobre 2008.
Le temps passe, les ambitions perdurent. Toujours acteur de sa croisade face à Apple iOS, Android a trois ans et bien plus que toutes les dents dont il s’était armé après son intronisation.
Depuis lors s’est initié un véritable feuilleton à rebondissements, mais la destinée de ce système d’exploitation mobile open source (à l’inverse de solutions propriétaires telles que BlackBerry OS et Windows Phone) semble gravée dans le silicium.
Loin, les premiers pas hésitants des frileux initiateurs Cupcake et Donut ! L’aventure s’en est allée bon train avec la locomotive Eclair, dont le wagon Froyo a un temps pris ses aises sur plus de la moitié des smartphones en circulation.
Avec le temps, Android s’est bonifié. Il a gagné en élégance, cohérence et commodité, tendant vers une universalité qui l’imposera peut-être à terme sur les architectures x86.
Ambassadeur de cette transition en douceur vers l’hybridité, Gingerbread, troisième représentant de la guilde Android 2.0, s’est imposé à l’aube d’un éveil : celui des tablettes.
La nécessité d’adapter l’interface à ces écrans tactiles d’un format sensiblement supérieur a requis le concours d’un certain Honeycomb, auxiliaire de circonstance dont la principale raison d’être se sera résumée à l’obstruction d’un vide logiciel, faute de mieux.
La convergence tant attendue, concrétisation d’une entreprise vouée à l’abolition des frontières matérielles, s’est matérialisée en octobre dernier, avec une version Ice Cream Sandwich aussi délicieuse que ne le laisse entendre son appellation.
Une belle histoire qui a fait d’Android un incontournable de l’informatique mobile.
Steve jobs lui-même y a porté une attention particulière, quand Microsoft flaire le filon et se lance sur la piste des royalties, se prétendant détenteur de brevets relatifs au noyau Linux, sur lequel s’est basé Google.
En parallèle, le système d’exploitation séduit de plus en plus de fabricants de smartphones (HTC, LG, Sony Ericsson, Samsung, Acer, Garmin-Asus ou Motorola) qui sortent des appareils en conséquence, et généralement moins onéreux.
En outre, sa synergie avec les applications Google ferait d’Android un OS idéal, bien taillé pour l’Internet mobile et embarquant les applications familières et faciles à utiliser de la firme de Mountain View (Gmail, moteur, Gtalk…).
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