Les Google Apps s’adaptent aux enjeux du multi-écran
L’édition 2013 de la conférence Google I/O donne lieu à une réflexion autour des implications du multi-écran sur les méthodes de travail. Google fait le tour de la question et adapte en conséquence son offre de services BtoB.
Lieu de communion des développeurs, la conférence annuelle Google I/O, dont l’édition 2013 se tient actuellement à San Francisco, donne lieu à une réflexion autour de l’avènement du multi-écran et ses implications sur l’évolution des méthodes de travail.
Avec dans son collimateur les entreprises, organisations et établissements d’enseignement abonnés à ses services Google Apps, la firme de Larry Page, hôte de l’événement, cherche à instaurer un continuum dans l’expérience utilisateur, indépendamment du contexte.
Environnement privé ou professionnel, connexion sur un réseau résidentiel ou via l’Internet mobile en situation de déplacement, utilisation d’un clavier ou d’un mode de contrôle exclusivement tactile : les problématiques s’entrecoupent.
Cet esprit de convergence transparaît d’ailleurs à tous les échelons de l’écosystème des Google Apps.
Piliers stratégiques, les développeurs sont concernés au premier chef, notamment par l’ouverture des services Cloud Platform, ces concurrents d’Amazon Web Services et de Microsoft Azure.
Google Compute Engine et la solution PaaS (Platform-as-a-Service) Google App Engine quittent le statut bêta, avec comme principal attrait la granularité de l’offre.
La facturation s’effectue à la minute (les 10 premières étant incompressibles) et pour des workloads de faible densité, de petites machines virtuelles peuvent être provisionnées, partagées sur des instances au coeur de processeur.
Google propose des espaces de disques persistants pour stocker jusqu’à 10 To par volume et annonce également Cloud Datastore.
Cette solution dédiée au stockage de données non relationnelles inclut des fonctionnalités d’indexation ou encore de requêtes sur le modèle SQL.
Toujours à l’adresse des développeurs, Google dévoile une nouvelle administration SDK, plus souple et qui va permettre aux entreprises d’élaborer des outils d’administration personnalisés, avec de nouvelles interfaces de programmation (Directory, Rapports).
Une autre API voit le jour en parallèle. Son rôle, intégrer au sein d’applications la prise en charges de tâches propres à Google+, comme la gestion des Cercles.
De l’autre côté du miroir, les utilisateurs finaux vont bénéficier d’une refonte de Gmail, voulu plus intuitif grâce à des raccourcis destinés à réaliser rapidement certaines actions contextuelles sans avoir à ouvrir un mail, ni à quitter la boîte de réception.
Par exemple, consulter les horaires d’un vol ou des avis de consommateurs sur un restaurant.
Allié à la solution de stockage Drive, Gmail offre désormais aux clients des Google Apps 30 Go d’espace unifié – hors traitements de texte, feuilles de calculs et présentations créées avec la suite bureautique hébergée Documents.
Google+ a également droit à un lifting aussi bien esthétique que fonctionnel. Dans une logique d’unification des moyens de communication, l’outil de discussion instantanée Hangouts pourra se substituer au chat de Gmail et Gtalk, sur PC, mais aussi sur les téléphones et tablettes Android.
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