Google Apps for Business tient désormais les entreprises au bout du fil
Sans surcoût si ce n’est celui des appels eux-mêmes, l’offre Google Apps for Business se dote d’un support téléphonique international, disponible 24 heures sur 24, pour tous les titulaires de comptes payants.
Google adjoint à son offre Apps for Business un support technique accessible en continu, par le biais d’une ligne téléphonique internationale disponible « 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7« .
Microsoft remet en cause cette stratégie et dénonce l’opportunisme d’un éditeur qui « préfère se concentrer sur la publicité [96% de ses revenus, ndlr] plutôt que sur le service au client« .
Toujours est-il qu’indépendamment du forfait souscrit, de leur raison sociale ou encore de leur effectif, les quelques milliers d’entreprises titulaires d’abonnements payants (40 euros par an pour chaque utilisateur ou bien 4 euros par mois) peuvent désormais prétendre bénéficier d’une aide de vive voix.
Quelques grands noms du gratin mondial sont concernés : le constructeur suisse Logitech, l’équipementier automobile Goodyear, le Musée d’Art Moderne de New York…
En revanche, les usagers de la version gratuite (jusqu’à 10 personnes) n’en verront pas la lumière et se contenteront des forums d’entraide comme du portail Web dédié.
Comme l’évoque eWeek, l’efficacité d’un tel service reste à démontrer. Traditionnellement, les clients confrontés à des désagréments jugés « mineurs » par Google sont priés de prendre contact par courriel.
Dans quelle mesure les experts présents au bout du fil feront-ils office de sauveurs de circonstance ?
Selon Jocelyn Ding, auteur d’un billet récapitulatif sur le blog du projet, il faudra composer le 1-404-978-9282 (hors Etats-Unis) pour un aperçu.
Concurrent direct sur le créneau des suites bureautiques collaboratives avec son écosystème Office 365, Microsoft monte sur ses grands chevaux.
Steve Ballmer en personne matérialise son courroux d’une cinglante remarque à l’adresse de Larry Page, dénonçant un manque de professionnalisme.
En témoignerait cette tendance à privilégier les revenus publicitaires qui expliquerait l’abandon de Gmail sur les plates-formes BlackBerry, en faveur des applications Web, plus répandues et usitées.