Google augmente les salaires de 10% pour éviter une fuite des cerveaux
Google procède à une augmentation générale des salaires de 10% pour ses 23 000 collaborateurs. Objectifs : motiver les troupes et retenir les meilleurs éléments tentés par la concurrence (comme Facebook).
En raison de la crise, les entreprises ont tendance à opter pour un gel des salaires dans leur politique de gestion des ressources humaines en attendant des jours meilleurs.
Ce n’est pas le cas chez Google.
Selon le Wall Street Journal, le P-DG Eric Schmidt veut motiver ses troupes, enrayer la fuite des cerveaux vers des concurrents potentiels et continuer à recruter les meilleurs profils (il manque cruellement d’ingénieurs dans la Silicon Valley).
Ainsi, 10% des employés de Facebook sont des anciens de Google. Et dans cette période de pression croissante entre le moteur de recherche et le réseau social, il n’est pas question de perdre la face.
Autre exemple cité par le journal américain dans son enquête, Cedric Beust, un ingénieur de 41 ans qui a contribué au projet Google Android, a rejoint en mai dernier le réseau social LinkedIn.
Comment Google compte-il procéder pour (r)allumer la flamme ? Dans un mail envoyé en interne, le patron de Google a annoncé une augmentation généralisée de 10% des salaires de ses 23 00 collaborateurs dans le monde.
« Nous voulons être sûrs que vous ayez le sentiment d’être récompensés pour le gros travail fourni », écrit Eric Schmidt dans un e-mail envoyé aux employés et révélé par le quotidien économique et financier. « Nous voulons continuer à attirer les meilleurs chez Google. »
Pour éviter une guerre du recrutement entre grands groupes IT, des acteurs comme Google, Apple, Adobe, Intel et Pixar ont signé un accord-cadre avec le ministère de la Justice (Department of Justice).
Afin éviter d’encombrer les tribunaux, des principes de recrutement plus fair play ont été édictées.
L’objectif étant de limiter la chasse aux talents (ingénieurs, directeurs produits, chercheurs…) par voie de « transfert sauvage de collaborateurs » entre firmes.