Pour gérer vos consentements :

Google : une autre idée des batteries ?

Avancées prometteuses dans le monde universitaire sur la technologie aluminium-ion, travaux officialisés par de grands groupes IT sur les accumulateurs au lithium, ambitions de Tesla dans la sphère domestique au gré d’un partenariat avec Panasonic… Les initiatives concrètes se multiplient pour améliorer les performances des batteries.

Resté discret à ce sujet, Google œuvrerait en coulisse depuis plusieurs années. Le groupe Internet chercherait à accompagner la diversification de son portefeuille dans le hardware, autour des smartphones et des tablettes, mais aussi de la robotique, de la voiture autonome et de l’informatique vestimentaire.

Une petite équipe dirigée par le Dr. Ramesh Bhardwaj (un ancien d’Apple) aurait été constituée à ces fins en 2012. Elle aurait d’abord planché sur l’intégration de batteries issues de fournisseurs tiers, avant de commencer à développer, en 2013, ses propres accumulateurs.

Quatre personnes seraient aujourd’hui impliquées au sein des laboratoires Google X. S’appuyant sur les témoignages concordants de plusieurs sources de l’industrie, le Wall Street Journal prétend que la multinationale aurait dans ses cartons plus d’une dizaine de projets dépendant de ces batteries « nouvelle génération ».

Ces mêmes sources précisent que Google travaille aussi avec AllCell Technologies – entreprise basée à Chicago – sur des accumulateurs plus puissants, notamment dans le cadre du projet Loon, qui vise à élargir la couverture Internet à l’échelle de la planète en déployant une ceinture de ballons stratosphériques.

Les batteries d’AllCell sont logées dans un matériau composite de cire et de graphite qui absorbe la chaleur pour la dissiper de manière plus équilibrée… et augmenter ainsi l’autonomie du lithium-ion, généralement peu efficace à des températures basses comme celle de la stratosphère.

Les technologies en cours de développement chez Google se fonderaient essentiellement sur la transmission du courant électrique en milieu solide. Ce qui rendrait les batteries plus sûres qu’avec un électrolyte liquide (moins de risque de surchauffe ; important avec des produits comme les Google Glass), et surtout plus petites, à tel point que l’on pourrait envisager leur intégration au sein de puces destinées à être implantées dans le corps humain.

Crédit photo : Radio82 – Shutterstock.com

Recent Posts

PC Copilot+ : une porte d’entrée vers l’ IA locale ?

Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…

2 semaines ago

PCIe 5.0 : La révolution des cartes-mères est-elle en marche ?

Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…

3 semaines ago

Cybersécurité : attention aux QR codes dans les PDF

Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…

2 mois ago

Windows 11 : une mise à jour majeure apporte de nouvelles fonctionnalités

Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…

3 mois ago

Microsoft 365 : comment Copilot se déploie dans toutes les applications

L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…

3 mois ago

PC Copilot + : Microsoft veut garder Recall

Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…

4 mois ago