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Google avance ses pions dans l’informatique quantique

Google ne cache plus son intérêt pour l’informatique quantique. Le groupe Internet s’est associé à l’université californienne de Santa Barbara, réputée pour ses travaux en la matière.

Ce partenariat, qui fait suite à l’ouverture d’un premier laboratoire avec la Nasa, recouvre un objectif principal : concevoir de nouveaux processeurs.

Via l’exploitation des caractéristiques des particules subatomiques, les ordinateurs quantiques promettent un bond en avant en termes de performances et de rapidité : ils sont le Graal des physiciens et des informaticiens. Mais à l’heure actuelle, la technologie se heurte encore à de nombreux obstacles. En premier lieu, la fiabilité des résultats est encore hasardeuse.

C’est précisément sur ce chantier que s’implique l’université de Santa Barbara. L’équipe dirigée par le professeur de physique John Martinis vient d’ailleurs de réaliser une avancée significative en la matière, avec des qubits bien plus fiables. Pour mémoire, le qubit (quantum bit) est l’unité de stockage de l’information quantique. Alors qu’en informatique « classique », un bit peut prendre les valeurs « 0 » ou « 1 », en informatique quantique, il peut prendre les deux valeurs en même temps, selon le principe de superposition. Les capacités de calcul en parallèle en sont décuplées.

Au printemps dernier, l’équipe de John Martinis a mis au point un petit réseau informatique quantique baptisé Xmon et qui présente un niveau de fiabilité suffisant pour mettre en oeuvre une correction d’erreurs viable. Il s’agit du premier du genre à dépasser les 99% en précision, ouvrant la voie à des applications de modélisation ou de chiffrement très avancées. C’est via son équipe Quantum Artificial Intelligence que Google va contribuer à ce projet.

La multinationale n’en est pas à son premier partenariat dans le domaine. En 2013, elle avait monté, avec la Nasa, un labo d’informatique quantique dans la Silicon Valley. Cette unité est équipée du D-Wave Two, machine conçue par la société canadienne D-Wave Systems, spécialisée dans les algorithmes d’optimisation.

Les processeurs qui seront développés avec l’université de Santa Clara devront être capables de traiter tous types d’algorithmes et non plus les seuls problématiques relatives à l’optimisation. Comme le note Silicon.fr, les travaux s’effectueront à une température proche du zéro absolu, où la résistance électrique et les champs magnétiques sont amoindris.

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Crédit photo : Michael Fang / université de Santa Barbara

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