« Trois qualificatifs sortent du lot : ‘surprenant’, ‘fluide’ et ‘intriguant’ [sic] ».
Ainsi notre rédaction avait-elle résumé, le 4 septembre 2008, ses impressions globales après une journée de surf sur Google Chrome.
Le navigateur avait été lancé l’avant-veille, en bêta sur Windows XP et Vista. Un vaste dispositif de communication avait été mis en place pour l’occasion avec, entre autres, une bédé du dessinateur Scott McCloud. Étaient mises en avant des fonctions telles que le surf privé, l’isolation des onglets (sandboxing) et la fusion des barres adresse-recherche (Omnibox).
Il avait finalement fallu attendre la mi-2011. Acer et Samsung avaient ouvert le bal des Chromebooks. Le butineur comptait alors 160 millions d’utilisateurs « actifs ».
Les initiatives en BtoB se sont succédé depuis lors, tout particulièrement avec l’offre Chromebooks for Work, devenu l’an dernier Chrome Entreprise. On a aussi vu émerger des partenariats, comme avec VMware pour la virtualisation des bureaux Windows et avec Avaya à destination des centres d’appels autour de la technologie WebRTC.
Google avait fini par commercialiser son propre Chromebook. C’était en 2013, avec le Pixel, qui complétait un catalogue enrichi quelques mois plus tôt des Chromebox, PC de bureau vendus notamment dans le cadre d’un pack visioconférence.
Détracteur de Chrome OS à ses débuts, Microsoft s’est récemment aligné, avec une édition spéciale de Windows associée aux Surface Laptop.
La firme de Redmond a aussi mis à disposition des développeurs un outil destiné à faciliter le portage, sur son propre navigateur (Edge), d’extensions conçues pour Chrome.
Google revendique aujourd’hui « plus de 150 000 » de ces extensions accessibles sur le Chrome Web Store, dont le lancement remonte à décembre 2010 (arrivée en France : septembre 2011).
La version mobile de Chrome avait débarqué en juin 2012, sur Android (parallèlement à Firefox) et iOS. Le navigateur fédérait alors 310 millions d’utilisateurs. Sur mobile, il allait en fédérer un milliard quelque 4 ans plus tard.
Désormais entrevu comme un levier de relance pour les tablettes, Chrome est, au dernier pointage de StatCounter, crédité de 57,86 % du marché mondial des navigateurs. Sa part a progressé de 2,18 points depuis le début de l’année, quand celle de Firefox, qui occupe le deuxième rang, a décliné : – 1,41 point, à 4,55 %. Edge suit, à 1,92 % (- 0,25 point).
Crédit photo : portalgda via Visualhunt.com / CC BY-NC-SA
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