Google Chrome 16 : la navigation, c’est mieux à plusieurs
Le navigateur Google Chrome 16 introduit, à l’appui d’une synchronisation dans le cloud, la gestion de comptes d’utilisateurs multiples.
Loin de la refonte radicale entreprise un peu plus tôt cet automne, Google Chrome, dans sa seizième version pour Windows, Mac et Linux, adopte la synchronisation de comptes multiples et résorbe au passage quelques failles de sécurité mineures.
Une même instance du navigateur peut désormais attribuer un profil différencié à chacun des individus qui initie une session, sans occasionner de conflit, ni de doublons.
Des données telles que les marque-pages, l’historique et les mots de passe sont sauvegardées dans le cloud et restituées à chaque connexion d’un utilisateur répertorié dans la base, moyennant la création préalable d’un compte.
L’artifice gagne en pertinence pour les plus mobiles des internautes, qui ont ainsi accès à leurs paramètres et dossiers personnels depuis n’importe quel poste de travail.
De bons et loyaux services qui ne sont pas sans rappeler l’extension Firefox Sync. Cette dernière s’attèle à une tâche similaire, mais avec un succès d’autant moindre que son champ d’action se limite aux favoris.
Google n’apporte ici rien de réellement révolutionnaire, mais – comme souvent – offre une solution très intuitive, qui fera rapidement des émules.
De quoi booster la popularité de Chrome, crédité aujourd’hui de 27,06% de parts de marché par StatCounter et qui semble bien parti pour s’imposer à terme comme le numéro un des navigateurs web.
En aparté, Silicon.fr fait mention de la mise à jour du magasin d’applications lié, à savoir le Web Store. Au programme, un filtrage plus pointu des contenus, notamment en fonction des votes de la communauté.
Par ailleurs, une quinzaine de vulnérabilités mineures tirent leur révérence.
Elles pourraient avoir occasionné des tentatives de prise de contrôle à distance, toutefois vouées à l’échec, estompées par le sandboxing. Google a indemnisé leurs découvreurs à hauteur de 6000 dollars.