Google Chrome 18 dans le bain des navigateurs Web
Passé en version 18.0.1025.151, le navigateur Web Google Chrome fait la part belle à l’accélération graphique et ouvre progressivement la porte au HTML5.
Douze failles de sécurité, dont aucune classée critique, pour quelque 6000 dollars octroyés à leurs découvreurs. Il n’y a pas foule au menu de Chrome 18, dont la version finale est disponible pour Windows, Mac OS X et Linux.
Pour apporter sa touche au tableau, Google s’est néanmoins fait fort d’opérer quelques modifications complémentaires dans les arcanes de son navigateur Internet.
Comme entrevu avec cette première mouture stable publiée fin mars, l’ensemble fait la part belle à l’agrément graphique.
En point d’orgue, une technologie d’accélération matérielle du rendu 2D combinée à un traitement logiciel des surfaces 3D, via le moteur SwiftShader intégré à WebGL.
Silicon.fr relève par ailleurs une meilleure gestion des pages de styles CSS, de nouvelles fonctionnalités HTML5 et en parallèle, la subsistance du greffon Adobe Flash, avec en prime deux vulnérabilités corrigées.
Dans les starting-blocks, le successeur Chrome 19 marquera l’intronisation d’un moteur JavaScript V8 retravaillé de pied en cap. S’y adjoindra un système d’organisation des favoris par glisser-déposer.
Les fonctions de synchronisation sont également en progrès, tout particulièrement en ce qui concerne les onglets. Depuis la page de garde du butineur, il est ainsi possible d’ouvrir l’ensemble des pages affichées sur d’autres machines, desktops ou mobiles.
Pour autant, l’heure est davantage aux tergiversations à l’égard de Chrome OS, prêt à passer sur le billard pour une transfiguration radicale.
Google semble déterminé à en faire un système d’exploitation autonome, moins dépendant du cloud et doté d’un véritable gestionnaire de bureaux.
Cet alignement sur la concurrence semble inexorable dans l’optique de relancer la dynamique des Chromebooks, tombés en profonde léthargie en l’attente d’un éventuel soubresaut à l’appui de l’architecture ARM.