Google Chrome 25 : le HTTPS pour tous
Pour parer aux risques de la navigation sur Internet, Google standardise, dans son navigateur, le HTTP sécurisé, allié au protocole SPDY afin d’ccélérer les recherches.
Entré en phase bêta la semaine passée, Google Chrome 25 fait ses armes avec le HTTP sécurisé, associé au protocole SPDY pour parer aux risques de la navigation sur Internet.
La semaine passée, lumière était certes faite sur l’API Web Speech (reconnaissance vocale) et un écran d’accueil redessiné, mais ce souci de confidentialité avait d’ores et déjà transparu.
Les travaux s’étaient en effet portés sur un système de désactivation des extensions indésirables, installées silencieusement par des applications tierces, notamment les antivirus et les outils de communication.
Dans cette lignée, le développement se concentre désormais sur l’Omnibox, cet encart universel servant à la fois de barre d’adresses URL et de champ de recherche.
Jusqu’alors, les requêtes n’étaient effectuées en HTTPS (HTTP avec apposition d’une couche SSL) que pour les utilisateurs connectés à un compte Google. Tout le monde en bénéficie dorénavant, sans avoir besoin de s’identifier.
Pour ne pas perdre en performance avec ce chiffrement des transactions, le protocole SPDY (prononcer « Speedy ») entre en jeu.
Il accélère l’ouverture de certains sites grâce à des algorithmes de compression doublés d’un système de transmission en multiplex et d’une hiérarchisation des contenus par ordre d’importance.
C’est en 2010 que Google a commencé à généraliser la navigation sécurisée dans son écosystème de services, avec la messagerie Gmail et la suite collaborative Documents – aujourd’hui rebaptisée Drive.
En mai de la même année, le moteur de recherche en a hérité. Le protocole est activé par défaut depuis octobre 2011.
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