Google a publié la version finale de son navigateur Chrome 27 pour l’environnement Android.
La mise à jour sur Apple iOS sera effective à quelques jours d’intervalle. Un délai dû à l’implémentation de la technologie de recherche vocale Conversational Search.
L’expérience utilisateur gravitera autour de ce mode d’interaction basé uniquement sur la synthèse et la reconnaissance de la voix, avec des capacités d’interprétation du langage naturel et certains traits inspirés de l’outil d’assistance Google Now.
Cette technologie a fait l’objet d’une présentation exhaustive à l’occasion de la dernière conférence Google I/O.
Elle n’est pour l’heure applicable qu’à la version américaine du moteur de recherche, mais les développeurs qui se sont livrés à quelques expérimentations en ont loué la pertinence.
Ce n’est pas tant la qualité des résultats qui étonne, mais plutôt la faculté de Conversational Search à « entretenir la discussion » avec l’internaute.
A mesure s’enchaînent les requêtes, chacune est analysée pour établir un contexte cohérent, éventuellement en lien avec des services de l’écosystème Google, tout particulièrement l’agenda.
Par apprentissage automatique, Conversational Search appréhende la grammaire et la syntaxe des phrases pour détermine à quel antécédent se réfère un pronom ou un attribut donné.
Dans la lignée de l’Adaptive Search introduit en 2011 dans le navigateur Web Microsoft Bing, cette « mémoire courte » a permis à Search Engine Land d’obtenir plusieurs informations à la suite sur l’actuel président des Etats-Unis.
Une première requête est nécessaire pour déterminer le cadre : dans le cas précis, « Quel est l’âge de Barack Obama ? » permet de cerner le sujet.
Dès lors, les questions suivantes peuvent être moins précises : « Combien mesure-t-il ? » et « Qui est sa femme ? » ont rendu les résultats escomptés, avec en prime des éléments issus du Knowledge Graph, ce bouillon de culture qui regroupe plusieurs centaines de millions de faits et d’entités.
Délivrées par défaut en synthèse vocale, les informations peuvent aussi se présenter sous la forme de cartes, exactement comme dans Google Now.
Il n’est pas encore question, en la matière, de convergence vis-à-vis de la version desktop, mais le rapprochement se dessine notamment au niveau de l’interface utilisateur.
Pour l’heure, l’attention se porte sur les petits écrans des smartphones, entre exploitation du mode plein écran, optimisation de la barre d’adresses (l’URL d’une page de résultats est automatiquement remplacée par les mots-clés recherchés) et système de basculement rapide entre applications.
Les versions iOS et Android héritent toutes deux d’une meilleure gestion du cache, pratique sur les terminaux mobiles lorsque la connectivité réseau n’est pas ou peu disponible.
Parmi les perspectives à plus long terme, une prise de distance vis-à-vis de WebKit, moteur de rendu HTML le plus utilisé dans l’industrie des butineurs Web.
Google en développe un « fork » (dérivé) open source sur lequel il compte s’octroyer davantage de préhension, pour optimiser le code source et introduire plus rapidement des nouveautés.
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