Google a publié la version finale de son navigateur Web Chrome 29 pour Windows, OS X, Linux et Android.
Si cette mise à jour accroît performances et stabilité, elle abolit surtout un peu plus les frontières entre desktop et mobile.
La mouture précédente avait déjà reflété cette orientation stratégique en introduisant, début juillet, des nouveautés communes à toutes les plates-formes.
Notamment le moteur de rendu Blink, un parser HTML optimisé, l’interaction avec Google Translate ou encore de nouvelles applications Drive et Gmail.
Mais certaines technologies restaient semi-fonctionnelles, voire inopérantes sur un ou plusieurs systèmes d’exploitation. La transition vers Chrome 29 a été l’occasion de combler, pour partie, ce vide.
Illustration avec le nouveau centre de notifications, jusqu’alors opérationnel uniquement sous Windows… et désormais utilisable sous Mac OS X, avec la promesse d’une « disponibilité imminente » sous Linux.
En exploitant le HTML5, les développeurs d’extensions et d’applications Web peuvent désormais afficher, au-delà du texte, du contenu dit « enrichi ».
En l’occurrence, des images, des messages ou encore des raccourcis, pour déclencher des actions contextuelles et faciliter l’interaction entre plusieurs services (ouverture d’une visionneuse de fichiers, d’un client de messagerie électronique…)
Il pourrait s’agir d’une passerelle idéale pour l’assistant Google Now, déjà entrevu dans le code de certaines préversions de Chromium.
Cette logique d’unification vaut aussi pour WebRTC, désormais prise en charge par Chrome pour Android. Rappelons que cette technologie est destinée à favoriser le support natif – sans greffon – de la voix et de la vidéo au sein des navigateurs Web.
Parmi les véritables nouveautés de Chrome 29, l’Omnibox (barre de recherche et d’URL) évolue avec un algorithme qui va suggérer des requêtes « en fonction du contexte » et plus précisément d’un paramètre : les sites récemment visités.
Google annonce par ailleurs une option de réinitialisation partielle du profil utilisateur, qui supprimera tous les modules complémentaires. Applications, thèmes et marque-page seront quant à eux conservés.
Enfin, les équipes de développement ont corrigé 25 failles de sécurité, dont plusieurs classées critiques, leur exploitation pouvant entraîner une prise de contrôle à distance.
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