Google a publié la version finale de son navigateur Chrome 32, pour Windows, OS X et Linux.
De la mise à jour de Flash Player (12.0.0.41) à la correction de 11 failles de sécurité en passant par des modifications de code améliorant stabilité et performances, un grand nombre de nouveautés se trouvent sous le capot. Certains changements impactent plus directement l’expérience utilisateur. Notamment sur Windows 8, dont Google exploite les spécificités pour faire de son butineur un environnement autonome, de plus en plus proche de Chrome OS, avec entre autres un lanceur d’applications.
La mise à disposition de Chrome 32 signe aussi l’arrivée de plusieurs fonctionnalités introduites dans le canal bêta au cours des derniers mois. Illustration avec l’outil « malware blocker », testé depuis le mois d’octobre et destiné à bloquer les téléchargements de fichiers répertoriés comme malveillants.
Une autre évolution saute aux yeux : celle des onglets, qui utilisent désormais un système de pictogrammes pour indiquer les pages Web jouant un son, accédant à la webcam ou proposant la lecture de contenu vidéo sur grand écran via la clé Chromecast. Dans le premier cas, l’icône représente un haut-parleur ; dans le second, un point rouge ; dans le troisième, un rectangle bleu.
La nouvelle mouture de Chrome supporte aussi les « utilisateurs supervisés », dont on peut gérer les droits d’accès et l’historique de navigation à l’adresse chrome.com/manage. Encore officiellement en bêta, ce dispositif apparenté à du contrôle parental est conçu pour faciliter l’utilisation du navigateur dans un contexte familial… ou éducatif, à travers les Chromebooks, qui font leur nid dans les établissements scolaires américains.
L’une des vulnérabilités découvertes par la communauté permettait de voler des données en exploitant le système de synchronisation des comptes Google. Elle a valu 5000 dollars de récompense à celui qui l’a signalée. Quelques bugs restent néanmoins d’actualité : conflits avec la barre Norton Identity Safe, mauvaise prise en charge de la 3D stéréoscopique des cartes Nvidia, ralentissements lors du redimensionnement de fenêtre et du glisser-déplacer…
Rappelons qu’au dernier pointage de StatCounter, Google Chrome se positionne comme le leader incontesté des navigateurs Web, avec 42,63% de parts de marché en moyenne sur l’année 2013, contre 29,25% pour Internet Explorer et 20,82% pour Firefox. Même domination en Europe (39,08%) et en France (36,54%).
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Crédit illustrations : Google
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