Google ne mâche pas ses mots. « C’est un nouveau navigateur qui va changer le Web (… ) Il sera capable de faire tourner les applications de demain. » Avec Google Chrome, le groupe Internet n’a pas lésiné sur les moyens pour faire une entrée remarquée dans le monde de l’Internet Explorer, Firefox et autres…
Confiant et humble à la fois car Google reconnaît que l’inspiration a parfois été puisée dans des projets existants (Firefox de Mozilla ou WebKit d’Apple). Mais il vient d’ajouter une pièce maîtresse pour satisfaire les besoins des internautes au quotidien : après les recherches, les chats, les e-mails, les projets collaboratifs, voici le navigateur Chrome. Une contribution 100% open source.
Depuis mardi soir, le groupe Internet propose une version bêta de l’outil en 43 langues (en France, rendez-vous sur ce site pour le téléchargement). Invité à Paris pour le lancement de Google Chrome, David Kadouch, chef de produits sur la partie ingénierie basé près de Tel-Aviv (Israel), a présenté mardi en fin d’après-midi les principales nouvelles fonctions de l’outil de navigation présenté comme simple et épurée (voir aussi l’interview vidéo).
Il n’existe qu’une version Windows pour la sortie de Chrome. Les déclinaisons Linux et Mac attendront « quelques mois ». L’ambition est de retrouver la sobriété de l’interface du moteur Google tout en rendant l’application plus stable et plus rapide. Panorama des principales fonctionnalités mises en avant.
L’omnibox : fusion de la barre d’adresse et du champ recherche
C’est la barre d’outils de Google Chrome. Un composant central puisqu’il s’agit d’une barre de recherche combinée aux adresses Web. Grâce à Google Suggestions, l’internaute n’a qu’à taper quelques lettres pour voir s’afficher en suggestion les adresses Web les plus populaires susceptibles de répondre à sa requête. Par exemple, en tapant le mot-clé « musée », l’internaute se verra proposer l’accès au site « Louvre.fr ». En matière de recherches sur Internet, Google Chrome se veut agnostique. Grâce à l’Omnibox, il suffit de taper le nom du moteur recherché (Yahoo par exemple) et d’effectuer une commande « Tab » sur le clavier de l’ordinateur pour se voir proposer l’accès à l’index du moteur désiré. Un esprit « browser ouvert » assez bluffant car on peut changer de moteur par défaut assez rapidement, tout en restant dans l’environnement de Chrome.
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