Couplée aux besoins croissants en matière de mobilité, la pression budgétaire a imposé la virtualisation du poste de travail comme l’un des axes directeurs dans la transformation des systèmes d’information en entreprise.
Au coeur du débat, le concept de « bureau virtuel ». Face à la double problématique de réduction des coûts d’exploitation et d’ouverture aux smartphones/tablettes, l’approche stratégique des fournisseurs de solutions évolue. A la lumière d’un déclin sans précédent pour le marché du PC en 2013 (-10,1% en volume, selon IDC), Google s’engouffre dans la brèche.
Le groupe Internet tente d’imposer ses Chromebooks comme des clients légers low cost, simples à administrer, avec une protection avancée contre les virus, des mises à jour automatiques… et, dans certains modèles, un composant de sécurité TPM (« Trusted Platform Module »). Ses efforts se portent aussi sur l’accès aux outils de productivité et plus particulièrement aux applications Windows.
L’OS de Microsoft est déjà accessible sur Chrome OS à travers plusieurs solutions de virtualisation, dont l’application « Bureau à distance » éditée par Google. Pour autant, la couche sécurité et les options d’administration laissent les DSI circonspects. Le partenariat signé avec VMware autour du service Horizon desktop as a service (DaaS, anciennement Desktone) est d’un tout autre calibre. Il permettra aux utilisateurs de Chromebooks d’accéder, via une application Web, à un bureau Windows sur protocole VDI (Virtual Desktop Infrastructure) ou RDS (Remote Desktop Services), grâce à la technologie HTML5 Blast.
L’offre est actuellement déployable uniquement sur site. Elle sera « bientôt » proposée en tant que service par VMware et ses partenaires, intégralement dans le cloud ou dans le cadre de configurations hybrides. Réunis sur une même plate-forme et administrables via une console centralisée, ces bureaux virtuels peuvent être alloués à des travailleurs en déplacement, mais aussi à des saisonniers, des stagiaires, des consultants ou encore des développeurs tiers.
Selon Amit Singh, « l’achat d’un Chromebook peut représenter 5000 dollars d’économies par rapport à un PC traditionnel« . Le vice président de la division Google Enterprise n’apporte pas plus de détails, mais fait référence à la fin du support de Windows XP (le 8 avril prochain). Il agite l’étendard Chrome OS à destination des entreprises qui n’ont pas encore effectué de migration, souvent pour des raisons de coûts.
IDC estime qu’il se vendra, en 2014 6 millions de Chromebooks, contre 2,5 millions en 2013. Les prévisions de Gartner sont un peu plus prudentes (4,8 millions).
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Crédit illustration : LightSpring – Shutterstock.com
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