Google entraîne ses Chromebooks dans l’ère Intel Haswell
Après Acer, Samsung, HP et Lenovo, Google rallie deux nouveaux constructeurs à la cause des Chromebooks : Asus et Toshiba, qui vont produire des modèles sur architecture Intel Haswell.
Fulgurante sur le marché des smartphones et des tablettes, l’incursion de Google au sein du poste de travail est plus timide dans l’univers du PC.
Quand bien même il impose progressivement son modèle cloud, avec une offre de bout en bout articulée autour d’une suite bureautique collaborative, le groupe Internet manque encore d’accroches en matière de hardware.
Son offensive s’accentue en conséquence, toujours sous la bannière des Chromebooks, ces ultraportables connectés basés sur Chrome OS, système d’exploitation Linux centré sur le navigateur Web Chrome et ses applications hébergées.
Plusieurs fabricants ayant pris position sur le créneau (Acer en 2010 ; Samsung en 2011 ; HP et Lenovo en 2013) ont annoncé, à l’occasion de l’Intel Developer Forum, un renouvellement de leur gamme avec des machines équipées de processeurs Intel Core-i de 4e génération (‘Haswell’).
Google livre pour l’heure peu de détails quant à cette offre, mais le rapport performance par watt reste la ligne directrice, avec un configuration type établie autour de composants basse consommation.
Acer, dont l’actuel Chromebook de référence (le C7) est pourvu d’un Celeron 847 (bicoeur 1,1 GHz), va initier la transition vers l’ère Haswell en retravaillant également l’usinage du châssis, pour plus de finesse et de légèreté.
HP mettra à jour son Pavilion 14 avec un focus sur la connectivité : au Wi-Fi 802.11n bibande s’adjoindra un modem 3G/4G.
Conçus pour passer de main en main dans un contexte d’utilisation intensive, ces produits ont un terrain de prédilection : le milieu éducatif.
Les établissements scolaires et universitaires américains en sont particulièrement friands (plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires écoulés).
Trois ans après le lancement commercial du premier modèle, la promesse originelle du Chromebook demeure : moins de maintenance, pas de mises à jour à appliquer, un démarrage plus rapide (une dizaine de secondes) et la rapidité d’un système non sujet à la fragmentation.
Et pour cause : sur le principe de l’informatique légère, seules quelques composantes primordiales résident en local, sur le disque dur.
Les services complémentaires sont hébergés à distance, sur les infrastructures de Google, selon le principe de la déportation applicative dans le cloud.
L’utilisateur y accède via le navigateur Web Chrome, protégé de surcroît par un bac à sable (sandbox).
Plusieurs milliers de programmes sont disponibles sur le magasin d’applications Chrome Web Store. Les documents sont conservés en ligne, avec de l’espace de stockage sur le service Google Drive.
Google s’attache aussi le concours de nouveaux partenaires OEM : Asus et Toshiba, qui dévoileront leur jeu « dans les prochaines semaines ».
Pour l’heure, l’offre de Chromebooks en France comprend trois modèles :
- L’Acer C7 Chromebook (249 euros TTC) : 11,6 pouces sous x86
- Le Samsung Chromebook (299 euros TTC) : 11,6 pouces avec un processeur ARM Exynos 5 Dual, doté de deux coeurs Cortex-A9 à 1,7 GHz.
- Le HP Pavilion 14 Chromebook (299 euros TTC) : 14 pouces sous x86
Le ThinkPad X131e (11,6 pouces sous x86 et 429 dollars HT, soit environ 385 euros TTC) n’est pas disponible en France.
Même constat pour le Chromebook Pixel, commercialisé en marque propre par Google, pour 1299 dollars HT (environ 1170 euros TTC), avec comme principal attribut un écran de 12,85 pouces en résolution 239 ppp (2560 x 1770 points).
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Crédit photo : Google