Après une première apparition lors de la Google I/O 2011 et un retour sous le feu des projecteurs à l’occasion du CES 2012, le concept Chromebox se matérialise officiellement, décliné en deux modèles estampillés Samsung.
A moins de 2 kilos sur la balance, les Series 3 et 5, respectivement affichés à 330 et 450 dollars outre-Atlantique (100 dollars supplémentaires pour un modem 3G), avoisinent les 3 centimètres d’épaisseur, sous la forme d’un terminal de bureau aux allures de client léger.
L’écran en moins et le couple clavier-souris externalisé, ils constituent une évolution technologique des ordinateurs portables Chromebook, dont ils conservent d’ailleurs le SSD de 16 Go, avec néanmoins des processeurs Intel Core sous Sandy Bridge en lieu et place des puces Atom jusqu’alors en vigueur.
L’architecture ARM n’est pas pour tout de suite, à la différence de l’accélération graphique matérielle, désormais prise en charge par défaut dans un système d’exploitation Chrome OS à l’interface retravaillée pour l’occasion.
La plupart des composantes logicielles sont toujours déportées dans le cloud, conformément aux principes fondateurs des Chromebooks, mais l’ensemble n’a plus grand-chose d’un client léger.
Avec son nouveau moteur NaCl, Chrome OS n’est en effet plus limité aux Web Apps : il est dorénavant habilité à exécuter des applications autonomes sans dépendre d’un serveur distant.
Google y adjoint un dispositif de protection via un bac à sable (« sandbox ») et une analyse (« verified boot ») à chaque initialisation de la machine qui contribuent à faire de la Chromebox un environnement hautement sécurisé.
Une étroite collaboration avec Samsung a par ailleurs abouti à l’implémentation d’un chargeur d’amorçage alternatif pensé comme un substitut aux actuels BIOS et EFI.
La procédure de démarrage en est écourtée à moins de 7 secondes.
Pour le reste, Chrome OS en lui-même semble progressivement prendre ses distances avec le fac-similé de navigateur Internet qu’il constitue pour l’heure.
Témoin son gestionnaire de bureaux Aura flambant neuf, son dock et sa barre des tâches.
Envisager une version totalement autonome, indépendante d’une connexion Internet, ne relève plus de l’impossible alors que Google prévoit notamment d’intégrer un mode hors-ligne dans son écosystème de stockage en ligne Drive.
Vendu 330 dollars, le Chromebox sera vendu par Internet aux Etats-Unis et au Royaume-Uni via des distributeurs comme Amazon, NewEgg et BestBuy.
D’autres marchés seront visés ultérieurement.
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