Le redressement productif passe aussi par le numérique.
Pour fêter ses deux ans à la tête de Google France et l’inauguration d’un nouveau siège parisien, situé dans un hôtel particulier du 9e arrondissement, Jean-Marc Tassetto a réuni mercredi soir à Paris quelques journalistes de la presse écrite pour revenir sur ses réalisations et rappeler l’engagement du groupe américain dans l’économie française.
Outre le déménagement de son siège, la direction de Google France s’enorgueillit d’avoir signé un accord avec les maisons d’édition, lancé la création d’un centre culturel d’envergure internationale, mené un programme d’évangélisation auprès de 4000 commerçants en région PACA, mise en place un centre de R&D d’une centaine d’ingénieurs (Chrome pour iOS est développé à Paris) mais également multiplié les coopérations avec l’écosystème de développeurs (participation au Camping de Silicon Sentier) ou encore avec les universités.
« Nous voulons être des contributeurs nets à l’économie » , a expliqué Jean-Marc Tassetto.
Le président de Google France entend faire de Google une entreprise résolument volontariste dans le développement de la net-économie dans l’Hexagone
Un discours qui intervient en tout cas quelques mois après l’arrivée d’une nouvelle majorité politique et d’un nouveau gouvernement.
Mais, quel que soit le bord, une question revient : le retour d’une hypothétique taxe, visant plus particulièrement les géants de l’Internet comme eBay, Apple ou Google, qui consolident leurs comptes dans les pays les plus généreux en matière de fiscalité.
Selon le journal indépendant.ie, Google aurait ainsi déclaré plus de 10 milliard d’euros en Europe au fisc irlandais mais n’aurait payé que 5,6 millions d’euros d’impôt !
Une performance qui s’explique d’une part par la généreuse fiscalité irlandaise mais également par des prix de cession internes au groupe Google, permettant de localiser la valeur ajoutée dans des paradis fiscaux.
Moralement critiquable, l’optimisation fiscale de Google est néanmoins légale et les parlementaires français qui se sont penché sur le problème n’estiment le manque à gagner qu’à une vingtaine de millions d’euros.
Une somme qui coûterait d’ailleurs encore plus cher à collecter, rendant le rendement d’une telle taxe négative et certainement contre productive pour l’Etat français.
Silencieux sur les pratiques fiscales de leur maison mère, les dirigeants de Google France entendent en tout cas mettre en avant leur engagement dans l’économie française mais également européenne, avec la gestion depuis Paris de l’ensemble de la zone EMEA (Europe Middle East Africa).
Reste à savoir si les ministres du nouveau gouvernement, bien prompts à critiquer Facebook cette semaine, résisteront à l’envie d’agiter une nouvelle fois la « taxe Google« .
Des débats qui pourraient sans doute flatter une opinion chauffée à blanc par la disette budgétaire mais qui pourraient également faire douter les dirigeants du géant américain sur l’opportunité de poursuivre ses investissements sur le turbulent marché français.
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