Google débute le déploiement de son réseau de fibre optique aux USA
Le réseau de fibre optique de Google va enfin être déployé dans la ville de Kansas City, aux Etats-Unis. Le projet apportera le gigabit et devrait permettre à la firme de Mountain View d’anticiper le futur des connexions Internet.
Google avait précisé ouvrir les inscriptions à son réseau expérimental de fibre optique avant la fin 2011 aux Etats-Unis. Les premiers clients seraient connectés au premier trimestre 2012.
Les choses devraient prendre du retard puisque les travaux de hissage des câbles intégrant la fibre optique viennent tout juste de commencer. Google ne précise d’ailleurs pas quel pourcentage de fibre optique sera enterré et quel autre sera aérien.
Un appel à candidature avait été lancé par la firme de Mountain View début 2010 pour son projet Google Fiber. Et c’est la ville de Kansas City (Missouri) qui avait été choisie parmi toutes les municipalités intéressées.
50 000 personnes au minimum seront connectées au réseau fibre optique de Google. Il s’agit de leur donner accès au ultra haut débit avec du gigabit par seconde et un temps de latence faible.
C’est « 100 fois plus que les débits auxquels les américains ont accès » selon Google. Reste l’inconnu du prix de l’abonnement, même si la firme de Mountain View l’annonce comme « compétitif ».
Le réseau déployé par Google à Kansas City est censé être expérimental. Il permettra de développer et de tester des applis gourmandes en bande passante et d’apporter un réseau en fibre optique ouvert, pour faire en sorte que le client puisse choisir son FAI fibre optique.
Autrement dit disposer du réseau de demain avec son propre réseau « expérimental » permet de prendre un temps d’avance en termes de diffusion de vidéos HD, de vidéoconférence également HD ou encore de cloud computing.
Mais Google a aussi précisé que le projet lui permettait de mettre en oeuvre des techniques innovantes en termes de déploiement de la fibre optique. Techniques qui permettront peut-être à Google d’étendre Google Fiber à l’Europe et d’y devenir FAI.
C’est ce que David Drummond, le vice-président de Google, avait déclaré à Eric Besson, le ministre en charge de l’Economie numérique, en octobre 2011. Il n’avait toutefois pas précisé quel(s) pays serait en tête de lice.
La France fait figure de bon candidat puisque la firme de Mountain View y a récemment ouvert un centre de recherche et de développement à Paris.