La voiture autonome prendra-t-elle bientôt son indépendance chez Google ?
Le groupe Internet a placé cette activité sous la coupe de son laboratoire X, dédié aux innovations de rupture en lien avec la robotique et l’intelligence artificielle.
Directeur de cette structure basée entre le campus de Mountain View et un autre endroit tenu secret, le dénommé Astro Teller avait confirmé, il y a quelques mois, qu’une séparation était sur la feuille de route.
Nouvel indice dans ce sens : le recrutement d’un directeur juridique « spécial voiture autonome ». Kevin Vosen, qui occupe aujourd’hui ce poste à la Climate Corporation (firme fondée par des anciens de Google et spécialisée dans l’analyse de données environnementales ; passée dans le giron de Monsanto en 2013), devrait prendre ses fonctions ce mois-ci, d’après Re/code.
Cette embauche ferait suite à celle de Tim Papandreou*, arrivé en provenance du Bureau de l’innovation rattaché à l’Agence municipale des transports de San Francisco. En contact avec Google sur le volet voiture autonome, il est devenu directeur des partenariats pour les laboratoires X.
Le recrutement d’un profil juridique est lourd de symbole à l’heure où les sociétés technologiques positionnées sur le marché de la voiture autonome assurent que la plus grande barrière est d’ordre législatif. Difficile, par ailleurs, d’éclipser les enquêtes en cours contre Tesla après des accidents de la route qui auraient impliqué ses technologies de pilotage automatique.
En France, la voiture autonome constitue l’un des axes du dispositif de « Mobilité 3.0 » que le gouvernement compte mettre en œuvre sous la tutelle du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer.
La Cour des comptes accompagne cette initiative, y percevant un levier de « productivité économique ou de temps retrouvé », des « perspectives pour des populations vieillissantes » et l’occasion de « désenclaver certains territoires ».
La loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique prévoit que le cadre nécessaire aux projets de déploiement expérimental de véhicules partiellement ou totalement autonomes soit fixé par ordonnance.
Du côté du gouvernement, on délivre aux constructeurs, depuis le printemps 2015, des autorisations d’un an pour des essais sur les réseaux extensifs, au titre des immatriculations de type « W garage ».
La France est aussi engagée dans plusieurs instances internationales : WP1 et WP29 au niveau des Nations unies ; le groupe de travail « véhicule autonome et connecté » au niveau du G7 ; la plate-forme C-ITS au niveau européen…
* Tim Papandreou aurait décidé de quitter son poste à la municipalité de San Francisco après un échec dans un concours organisé par le département américain des Transports, avec à la clé 50 millions de dollars pour la ville la plus innovante sur la thématique « Smart City » (Columbus, dans l’Ohio, a été choisie).
Crédit photo : Google
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…