Le jour s’est levé sur un Google Drive qui n’avait plus grand-chose d’une étrange idée. Les rumeurs nées des nombreuses informations exfiltrées çà et là au cours des dernières semaines en avaient par avance établi la silhouette.
Les origines de cet énième service de stockage en ligne basé sur le principe du cloud public remontent à 2007. Après cinq ans de tergiversations et d’entreprises avortées, le voici désormais en confrontation avec des ténors tels Dropbox et l’écosystème SkyDrive de Microsoft.
Tout détenteur d’un compte Google se verra automatiquement octroyer 5 Go d’espace disque pour héberger ses données à distance, sur des serveurs vraisemblablement situés aux Etats-Unis, avec néanmoins un engagement de disponibilité « à hauteur de 99,99%« .
En parallèle, Google Documents voit sa capacité quintuplée à 5 Go. Au total, l’utilisateur dispose ainsi de 10 Go pour entreposer ses fichiers.
Dans l’absolu, compte tenu de ce seul paramètre quantitatif, la formule est désormais plus avantageuse que celle de SkyDrive, dont les 25 Go s’étaient pourtant imposés comme une marque de référence, avant que Microsoft ne restreigne le quota à 7 Go.
Dans cette lignée, les 20 Go supplémentaires sont facturés 2,49 dollars par mois, quand Microsoft plafonne à 10 dollars. La différence est plus flagrante encore avec cette contribution mensuelle de 50 dollars, qui offre 1 To d’espace sur Drive et « seulement » 100 Go (dix foi moins) sur SkyDrive.
A l’interface Web accessible à l’adresse drive.google.com s’adjoignent, comme entrevu la semaine passée, des clients de bureau pour Windows et Mac OS X, ainsi qu’une application mobile pour Android. Apple iOS (iPhone, iPad) attendra le mois prochain.
Pensé tel un outil collaboratif, le dénommé Drive propose également des fonctionnalités telles que l’ajout de commentaires et l’envoi de notifications aux collaborateurs pour leur permettre de suivre l’évolution d’un projet.
En outre, un rapprochement s’initie avec le messagerie Gmail, tout particulièrement pour l’envoi de pièces jointes. Hormis une prise en charge des documents au format propriétaire (typiquement, les graphiques créés avec Gdraw), des algorithmes de recherche et de filtrage avancés simplifient l’organisation des contenus.
La reconnaissance optique de caractères (OCR) fait par ailleurs une apparition remarquée, au même titre que cette technologie de reconnaissance d’images, celle-là même que Google a intégrée à son moteur de recherche.
Quelques caractéristiques qui suffisent à singulariser l’ensemble, alors même qu’un nivellement de l’offre semble inexorable sur le segment grand public.
Côté DSI, l’on saura s’accommoder d’une console de gestion centralisée pour définir des droits d’accès, à l’échelle du contributeur ou par groupes de travail.
En aparté, la sécurité des données est assurée grâce à un cryptage des transferts, la possibilité de procéder à une identification par envoi de SMS et la réplication synchrone entre plusieurs data centers.
Google projette d’enrichir sa plate-forme à court terme : streaming vidéo, communication avec des fax, édition d’images… mais aux dernières nouvelles, aucun système de parrainage sur le modèle de Dropbox, qui offre 500 Mo par affiliation.
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