Google et Verizon livrent leur vision de la neutralité du Net
Dans un rapport commun, Google et Verizon délivrent une « proposition de cadre législatif » concernant la neutralité du Net et plaident pour leur vision toute personnelle d’un « Internet ouvert ».
Nous évoquions la semaine dernière les discussions amorcées entre Google et l’opérateur télécoms Verizon autour du principe de la neutralité du Net, qui consiste en une “une garantie contre toute discrimination à l’égard de la source, de la destination ou du contenu de l’information transmise sur le réseau”, comme le définit l’ASIC, l’Association des Services Internet Communautaires.
Selon le New York Times, cet accord aurait eu pour but de donner la priorité aux services de Google sur le réseau de Verizon, en échange d’une rétribution.
Les deux acteurs du monde des télécoms et de l’Internet viennent de mettre fin aux rumeurs en publiant une « proposition de cadre législatif », qui mettrait à mal certains principes relatifs à la neutralité du Net.
Google et Verizon souhaiteraient ainsi que soit mis en place aux Etats-Unis, avec l’accord de la FCC (Federal Communications Commission), des règles assouplies et évolutives en matière de Net Neutrality.
« Google et Verizon ont travaillé ensemble pour trouver des manières de préserver la neutralité de l’internet » tout en « continuant à promouvoir des investissements dans l’accès à l’internet à bande large », précise Google sur son blog.
Les deux groupes sont d’accord sur un grand principe : il ne peut être établi de restriction et de discrimination des contenus légaux par les opérateurs et les FAI en direction des internautes. Seul problème : comment identifier ces « contenus légaux » qui circulent sur Internet ? Ils ne le précisent pas… Des filtrages de contenus peut-être ?
« offrir d’autres services supplémentaires différenciés »… et prioritaires ?
Toutefois, Verizon et Google estiment également que les fournisseurs d’accès à Internet « ont le droit de mener une gestion raisonnable de leur réseau », à l’heure où les FAI souhaitent mettre en place un désengorgement de leurs réseaux pour faire face à l’explosion du trafic Web.
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