Google serait fixé sur son sort en Europe dans le courant du mois d’avril.
Une décision relative à son enquête antitrust est attendue de la part de la Commission européenne.
Depuis novembre 2010, le groupe Internet américain fait l’objet d’une enquête officielle pour abus présumé de position dominante.
Il porte sur plusieurs points liés à son domaine de prédilection : la recherche en ligne (présentation biaisée des résultats…) mais aussi le marché de la publicité en ligne.
Interrogé par la chaîne américaine CNBC, Joaquin Almunia, commissaire européen à la Concurrence, confirme l’échéance.
« Nous sommes maintenant proches de prendre une décision sur le type et l’ampleur des problèmes qui pourraient être créés par l’activité de Google du point de vue de la concurrence. »
Tout en ajoutant : « Si les objections sont sérieuses, nous poursuivrons notre enquête. Si nous voyons des moyens d’y remédier, nous essaierons. »
En 2010, la Commission européenne avait reçu plusieurs plaintes émanant de services Internet concurrents de Google en Europe : Foundem (Royaume-Uni, moteur de comparaison des produits), eJustice.fr (France, moteur thématique sur la vie de la justice) et Ciao.com (Europe, moteur de comparaison de prix rattaché à Microsoft après le rachat des actifs de Greenfield Online en septembre 2008).
Ce qui a abouti à l’ouverture d’une enquête officielle antitrust par Bruxelles en novembre 2010.
Plus récemment, fin janvier, Twenga, un service européen de comparaison de produits d’origine française, s’est joint à la plainte.
Bastien Duclaux, co-fondateur et directeur général de la société Internet, a observé des « pratiques abusives renforcées » de Google sur l’année 2011.
« Avec une volonté affichée d’éliminer toute forme de concurrence dans de nombreux secteurs tels que la recherche de vidéos, la recherche d’hôtels, la recherche de produits, la comparaison de billets d’avion, en dépit des enquêtes antitrust en cours en Europe et aux Etats-Unis. »
En France, la position dominante de Google a été reconnue par l’Autorité de la concurrence en décembre 2010 sur le marché liant la recherche en ligne et la publicité.
Et des sociétés comme Navx (outils de navigation et de géolocalisation) s’appuient sur cet avis pour demander des compensations financières à Google.
(Lire la fin de l’article page 2) : l’activisme de Microsoft
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