Google évince 60 000 applications de son Play Store
En supprimant, au mois de février, 60 000 applications de son Play Store, Google a posé les jalons d’un revirement stratégique vers une offre axée sur la valeur plus que le volume.
En épurant, au mois de février, son Play Store à hauteur de 60 000 applications, Google a initié un revirement stratégique vers une offre applicative axée sur la valeur plus que le volume.
Inscrite essentiellement dans une logique de lutte antispam, cette démarche est sans précédent en termes d’ampleur, selon TechCrunch, qui base ses affirmations sur le témoignage d’un acteur de l’industrie mobile.
A l’occasion de ce grand chambardement, le couperet est tombé sur des contenus jugés non conformes au regard des règles en vigueur concernant la sécurité des utilisateurs finaux ou encore le droit d’auteur.
Certains éditeurs ont retiré d’eux-mêmes les éléments problématiques, mais Google est également intervenu directement, notamment dans des cas d’infraction avérée au copyright et de présentation de contenu à caractère pornographique.
L’hécatombe, qui a surtout frappé la catégorie des sonneries/MP3, fait suite à d’autres coupes sombres sur le Play Store, comme la suppression – temporaire, à la mi-mars – des outils de blocage pub.
Elle intervient à l’heure où Google s’apprête à déployer la quatrième version majeure de son kiosque numérique dont le catalogue compte, outre quelque 700 000 applications, des films et séries, de la musique et des e-books.
A mesure que cette offre croît tous azimuts, son volume a naturellement moins d’importance.
C’est dans cet esprit que le discours semble effectivement se recentrer sur la qualité avec une particularité : le contrôle est toujours effectué après la publication.
Au contraire d’Apple, qui vérifie a priori, Google privilégie ce processus de certification a posteriori pour permettre à ses algorithmes de s’autonomiser.
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