Les liens se resserrent un peu plus entre Facebook et Google dans la recherche en ligne.
Voilà plusieurs années que le premier autorise le second à indexer une partie de ses contenus.
Ce partenariat avait véritablement pris forme en 2007 avec l’ouverture des pages de profil Facebook à l’ensemble des moteurs de recherche. D’autres éléments sont devenus indexables au fil du temps ; par exemple les commentaires à partir de 2011.
En l’état actuel, les deux groupes cherchent surtout à améliorer l’expérience des utilisateurs. Tout particulièrement avec la fonctionnalité Google App Indexing. Le principe est le suivant : plutôt que de rediriger vers une page Web, certains liens dans les pages de résultats déclenchent l’ouverture du contenu cible dans des applications mobiles.
Cette solution était déjà partiellement en place avec Facebook, pour des éléments tels que les Pages, les groupes et les événements. Elle serait désormais, d’après le Wall Street Journal, en cours d’extension aux statuts et à d’autres contenus partagés en mode public.
Dans un premier temps, seule la version Android de l’application Facebook prendra en charge Google App Indexing. Aucune échéance annoncée pour iOS, ni pour Windows Phone.
Comme le note Search Engine Land, cet accord est a priori bénéfique pour les deux sociétés : Google enrichit son moteur avec du contenu plus pertinent, tandis que le réseau social de Mark Zuckerberg récupère du trafic sans investissements financiers.
L’extension d’App Indexing avec Facebook aurait débuté vendredi dernier, à commencer par la version américaine de Google Search. Elle n’est pas encore finalisée.
L’initiative est symbolique du comportement évolutif des internautes, de plus en plus nombreux à utiliser, sur les plates-formes mobiles, des applications plutôt que des sites Web. Une tendance de fond illustrée dans plusieurs études, dont l’une réalisée par Médiamétrie.
L’institut français a par ailleurs constaté qu’au mois de septembre, plus de la moitié des visites de sites Web dans l’Hexagone ont été effectuées depuis un terminal mobile : 43,7 % pour les téléphones et 9,1 % pour les tablettes, l’ordinateur tombant, pour la première fois à ce baromètre trimestriel, sous les 50 %.
Le phénomène s’illustre à l’échelle de la planète : au dernier pointage d’Ericsson, on avoisine les 3,1 milliards de mobinautes, dont 740 millions disposant de services en très haut débit (LTE).
Google en est conscient et a révisé son approche dans d’autres secteurs que celui de la recherche en ligne. Par exemple, la publicité avec, au sein d’AdWords, une technologie de « deep linking » proche d’App Indexing, en ce sens qu’elle permet aux annonceurs d’acheter des espaces publicitaires redirigeant directement vers leurs applications mobiles.
Crédit photo : Dragon Images – Shutterstock.com
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