Les géants de l’Internet sont décidés à ne plus être associés à des fake news, de la désinformation ou de la propagande. Il en va de leur image de marque et du crédit qu’on peut leur accorder.
C’est dans cette logique que Google et Facebook ont annoncé leur engagement dans le « Trust Project ».
Également soutenue par Microsoft (pour Bing) et Twitter, l’initiative a été lancée par la journaliste Sally Lehrman du Markkula Center for Applied Ethics de l’Université de Santa Clara en Californie. Elle a notamment bénéficié d’un financement de Google et a collaboré avec plus de 75 organes de presse du monde entier en vue d’apposer des indicateurs aux actualités.
Ces « indicateurs de confiance », au nombre de huit, pourront être ajoutés, à la discrétion des rédactions, au contenu. Ce balisage doit être intégré directement le code HTML des articles.
De quoi permettre aux lecteurs de trier le bon grain de l’ivraie en matière d’informations.
Parmi les éditeurs impliqués dans ce travail, on citera la BBC, dpa, The Economist, le Globe and Mail, Hearst Television, Mic, La Repubblica, La Stampa, le Washington Post, le New York Times et plus encore.
Concernant Google, les indicateurs de confiance apparaîtront dans Google Actualités, Google Search et dans d’autres produits Google où des nouvelles sont trouvées.l
La firme de Mountain View le précise dans une contribution de blog, tout en expliquant être toujours en train de déterminer la manière exacte dont les indicateurs seront affichés.
Facebook, dans un billet de blog, annonce également commencer à tester l’affichage de ces nouveaux indicateurs de confiance.
Il s’inscrit dans la logique de la firme dirigée par Mark Zuckerberg de fournir aux lecteurs un contexte supplémentaire sur les articles apparaissant les News Feeds.
(Crédit photo : @Google)
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