En avril, Rick Osterloh, ex-CEO de Motorola Mobility, prenait les rênes d’une équipe hardware unifiée au sein de Google afin de gagner en efficacité. Le résultat ne s’est pas fait attendre avec une myriade de nouveaux produits qui viennent d’être déballés.
Les modèles Pixel et Pixel Xl renouvellent l’offre smartphone de la firme de Mountain View tandis que le Google Home est un tout nouveau produit permettant d’introduire Google Assistant au sein du foyer.
Mais, Google a aussi dévoilé le casque de réalité virtuelle Daydream View, un routeur Wi-Fi avec le Google Wifi et le Chromecast Ultra.
Le Google Wifi est un routeur modulaire dont la vocation est d’optimiser la couverture Wi-Fi au sein du foyer.
Disponible aux Etats-Unis uniquement, il pourra être pré-commandé en novembre avant d’être disponible en décembre au tarif de 129 dollars l’unité ou de 299 dollars pour un pack de trois. Un tarif onéreux pour un routeur Wi-Fi. Mais, Google parle de « Wi-Fi intelligent » grâce aux fonctionnalités avancées relatives à la gestion de la couverture Wi-Fi.
Google avait déjà lancé le routeur OnHub l’an passé. L’approche est ici différente avec un produit modulaire. Plusieurs Google Wifi pourront être regroupés au sein du foyer afin de former un réseau maillé couvrant tout l’espace.
L’appareil fonctionne de concert avec une application compagnon qui permet de gérer ses bornes Google Wifi, de limiter l’accès de certains terminaux à une borne (dans le cadre de la surveillance parentale par exemple), de sélectionner un appareil pour qu’il ait priorité sur le débit ou encore de visualiser des statistiques d’utilisation du Wi-Fi.
Techniquement, le Google Wifi supporte le Wi-Fi sur les deux bandes (2,5 GHz et 5 GHz) et le Wi-Fi ac (fonctionnant, lui, uniquement sur le 5 GHz) et le MIMO 2×2 (multiplexage via 2 antennes). Deux ports Ethernet Gigabit sont aussi présents sur chaque relais. Mais surtout, l’appareil exploite le « TX beamforming ». Il est ainsi capable de cibler un terminal (TX) en particulier pour une meilleure connexion.
Le Google Wifi intègre un processeur à 4 coeurs, couplé à 512 Mo de RAM. On trouve aussi 4 Go de mémoire flash interne.
Google n’est pas la première société à creuser le sillon des routeurs Wi-Fi maillés. Signalons les initiatives de la start-up Eero et celle de Neigera avec l’Orbi.
Vidéos promotionnelles du Google Wifi :
Le dongle HDMI 2016 de Google n’est plus vraiment une surprise, même si on découvre quelques spécificité propres à cette mouture. Rappelons le principe de Chromecast : un appareil de streaming multimédia qui se branche sur le port HDMI d’un téléviseur pour diffuser les vidéos disponibles sur un smartphone.
Le Chromecast Ultra supporte donc la définition Ultra HD / UHD (3840 × 2160 pixels), souvent référencée « 4K » (4096 × 2160 pixels) de manière erronée. Le dongle supporte aussi le HDR et le Dolby Plus.
Le HDR apporte une plus grande dynamique dans l’image grâce à une quantification sur plus de niveaux pour les informations de couleurs et de luminosité.Le Dobly Vision reprend les spécifications de l’UHD Premium, soit un cadre régissant l’UHD sur les HDTV.
Le tarif de 79 euros (69 dollars HT aux Etats-Unis) est confirmé avec des livraisons prévues pour novembre. C’est le double du Chromecast 2015 (à 39 euros) qui reste au catalogue de Google.
A ce tarif, on dispose d’un produit compatible avec le Wi-Fi ac et 1.8 fois plus véloce pour charger et lancer du contenu (l’un des bémols des Chromecast jusqu’à présent).
Le support de l’Ethernet est aussi de la partie puisqu’un port est présent dans l’adaptateur secteur qui permet d’alimenter le dongle via son port microUSB (pas d’homogénéité de ce côté là puisque les Pixel, Pixel C, contrôleur Bluetooth du Daydream View intègrent, eux, un port USB Type-C).
Vidéo promotionnelle du Chromecast Ultra :
Google avait annoncé la plateforme Daydream VR et une esquisse de « reference design » de casque de réalité virtuelle pour les autres fabricants. Elle se concrétise avec le Daydream VR.
On reste sur un produit à tarif attractif (79 dollars). avec des pré-commandes qui débuteront le 20 octobre aux Etats-Unis.
Google a mis l’accent sur l’ergonomie avec un produit confortable à porter et léger (220 grammes). La partie épousant le visage est aussi amovible et nettoyable.
Il est associé au contrôleur Daydream qui se connecte au casque en Bluetooth et permet de mouvoir sa main dans l’espace. L’approche est similaire à celle de Nintendo avec la Wiimote de la console de jeux vidéo Wii. Le petit appareil fonctionne sur une batterie de 220 mAh pour 12 heures d’autonomie et se recharge via son port USB Type-C.
Il peut accueillir les smartphones Pixel et Pixel C mais aussi d’autres terminaux Android. Ceux-ci devront évoluer sous Android 7.x Nougat et être certifiés « Daydream-ready ».
Le casque intègre une puce NFC qui permet de lancer l’interface Daydream dès lors qu’un mobile déverrouillé est positionné dans l’espace dédié.
Vidéo promotionnelle du Daydream View :
(Crédit photos : @Google)
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