Google – GIE ePresse Premium : des signes d’apaisement sur l’actualité
En France, Google et un groupe d’éditeurs de presse « renforcent leur coopération » sur deux fronts : monétisation des contenus via le kiosque numérique ePresse.fr, nouveaux services d’informations numériques. Entre guerre et paix…
Les relations semblent se réchauffer entre Google et les éditeurs de presse en France.
Le groupe Internet vient de signer un accord avec le GIE ePresse Premium pour une « coopération renforcée ».
On passe visiblement le stade de l’expérimentation pour aborder des services plus concrets.
Créé fin 2010, le groupement d’intérêt économique ePresse, qui regroupe des éditeurs importants comme L’Equipe, Le Figaro, Libération, Les Echos, L’Express, Le Point et Le Nouvel Obs (à l’exception notoire du groupe Le Monde), devait servir de structure de lobbying face à l’influence de Google.
Au point de chercher à concevoir un moteur d’actualité concurrent de Google News…
Première avancée avec cet accord tout frais : le GIE ePresse Premium a sélectionné la solution de paiement Google One Pass comme « principal système de paiement » pour son kiosque numérique ePresse.fr, lancé en juin dernier.
Cette plate-forme est dédiée à la vente de contenus (papier, Web), à la fois pour la vente au numéro et pour les abonnements en mode multi-canal : smartphones, tablettes et sur le Web.
A plus long terme, le GIE ePresse Premium et Google comptent collaborer pour développer de « nouveaux services d’informations numériques » sous le signe de « l’accroissement de l’engagement des lecteurs envers les médias numériques » et de « l’amélioration de l’expérience de lecture sur toutes ces plateformes, y compris Android ».
Cité dans le communiqué, Frédéric Filloux, Directeur général du consortium ePresse, exprime sa satisfaction en contribuant « au développement d’une relation durable et constructive entre Google et la presse française ».
De son côté, Madhav Chinnappa, Directeur des partenariats stratégiques pour Google Actualités pour la région Europe – Moyen Orient – Afrique, perçoit « un cercle vertueux » : « les éditeurs attireront des utilisateurs plus et mieux impliqués, les flux de revenus seront accrus tandis que les utilisateurs finaux bénéficieront d’expériences nouvelles. »
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