Les livraisons des lunettes Google Glass édition « Explorer » (prototype) débutent à peine, mais l’engouement à leur égard se fait déjà ressentir jusque sur les sites de ventes aux enchères.
Illustration sur eBay, où un internaute américain de 26 ans localisé à Philadelphie – il se laisse surnommer Ed – a fait valoir son statut de bêta-testeur pour revendre une paire de ces lunettes du futur à réalité augmentée.
Après avoir démarré à 5000 dollars, les enchères ont atteint les 95 300 dollars.
C’est soixante fois plus que les 1500 dollars déboursés par les développeurs et les 8000 utilisateurs qui bénéficieront d’un exemplaire du produit avant son lancement commercial.
Ledit Ed n’était néanmoins pas en mesure de poster une photo contractuelle de l’objet, qu’il devait récupérer « dans un délai de quelques semaines » auprès de Google.
Il s’engageait tout de même à dévoiler au meilleur enchérisseur le tweet certifiant sa sélection à l’occasion du concours #ifihadglass organisé au mois de février pour recruter des bêta-testeurs.
Son annonce a fini par disparaître prématurément, retirée par ses soins sur injonction d’eBay, pour infraction aux conditions générales d’utilisation du service, en particulier les clauses liées à la pré-vente de produits.
Google aurait rapidement eu vent de l’affaire, mais n’aurait pas pris l’initiative pour rappeler à l’ordre son « Glass Explorer », qui se serait lui-même aperçu que ces lunettes ne peuvent être revendues, ni même cédées à un utilisateur autre que celui auxquelles elles sont expressément destinées.
Et « Ed » de confier, amer, à Forbes : « J’ai payé 1500 dollars pour cet objet qui devient ma propriété. Cela fait sens de le revendre. »
La législation en la matière est floue. Un fabricant ne peut en théorie pas empêcher la revente de ses produits, mais une exception s’applique lorsque des composantes logicielles sont mises en jeu.
Sur eBay, le business Google Glass porte aussi sur les noms de domaines Internet, qui se revendent à prix d’or. La proximité du terme avec le vocable « goggles » (qui décrit des lunettes de plongée) entraîne des annonces plus fantaisistes encore.
Ce n’est pas la première fois qu’une paire se retrouve en vadrouille de la sorte. Fin février, eBay avait été plus prompt à interrompre des enchères montées jusqu’à 15 000 dollars.
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