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Google Glass : vers un come-back en production de masse ?

Depuis l’arrêt, en début d’année, du programme Glass Explorer, il est difficile de suivre les avancées de Google sur le développement de ses lunettes connectées.

Une chose est certaine à en croire l’équipe dirigeante de la multinationale : le produit n’est pas mort. Témoin ces propos tenus fin mars par le président exécutif Eric Schmidt, qui avait évoqué un « retrait temporaire » destiné à réviser l’approche de conception et à améliorer les fonctionnalités du dispositif.

Désormais piloté par une équipe intégrée au sein de la division « Maison connectée » (que supervise Tony Fadell, le créateur de la ligne de produits Nest), le projet Google Glass semble reprendre des couleurs. A tel point que la rumeur d’un retour imminent refait son chemin.

Dernier indice en date : une offre d’emploi pour un ingénieur industriel confirmé. L’acronyme FTAP (« Final Assembly, Test and Pack ») associé au descriptif de l’annonce laisse entendre que l’employé devra accompagner l’assemblage, les test et le conditionnement à grande échelle.

Google demande un diplôme en génie mécanique ou électrique, assorti d’au moins 5 ans d’expérience. L’objectif principal sera de développer des processus permettant de passer rapidement en mode industriel dans une optique de « production de masse ».

Plusieurs offres d’emploi – au nombre de 16 – avaient déjà été publiées il y a quelques semaines. Parmi les postes recherchés, un spécialiste interface utilisateur, un ingénieur en réseaux sans fil et divers développeurs (voix, capteurs, connectivité).

Comme le note Silicon.fr, ces intentions d’embauche semblent corroborer les déclarations faites fin avril par Massimo Vian. Lors d’une réunion avec les actionnaires, le CEO du groupe italien Luxottica (qui exploite les marques Ray-Ban et Oakley) avait assuré qu’une nouvelle version des Google Glass était en cours de développement.

Reste à savoir sous quelle forme les lunettes renaîtront. Intel pourrait être mis à contribution avec ses processeurs Core M à faible enveloppe thermique. Ou avec des modèles Quark moins performants, mais plus petits et moins énergivores.

La commercialisation grand public à moyen terme reste d’actualité, quand bien même le premier essai (en 2013 aux Etats-Unis, puis en 2014 en Europe) s’était révélé peu concluant.

Crédit photo : Hattanas Kumchai – Shutterstock.com

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