La logistique dans les entrepôts de DHL, les consultations médicales avec Sutter Health, l’assemblage d’éoliennes chez General Electric… Autant de « cas pratiques » mis en avant pour accompagner le retour des Google Glass.
Ces lunettes connectées avaient disparu de la circulation depuis plus de deux ans, sur fond d’exploitation chaotique auprès du grand public.
Les voilà relancées, mais en « Enterprise Edition », exclusivement à destination des marchés professionnels.
Début 2015, à l’heure de mettre un terme au programme « Glass Explorer » qui permettait d’en acquérir une paire pour environ 1 500 dollars aux États-Unis et au Royaume-Uni, Google avait assuré, entre autres par la voie de son président exécutif Eric Schmidt, que le projet n’était pas enterré.
Quelques semaines plus tard, un partenaire – en l’occurrence, Luxottica, qui exploite les marques de luxe Oakley et Ray-Ban – avait confirmé qu’une nouvelle génération était en cours de développement.
La rumeur d’un retour imminent avait été alimentée, peu après, par la publication d’une offre d’emploi orientée vers la « production de masse ».
À l’été 2015, un rapport de test publié sur le site de la Federal Communications Commission avait fourni un aperçu du produit en question.
La situation s’était éclaircie en fin d’année lorsque le gendarme des télécoms aux États-Unis avait ajouté au dossier des photos et un manuel. Des documents qui avaient permis d’entrevoir un design plus fin, une charnière pour plier les branches des lunettes et un système de recharge par connecteur magnétique.
On parlait aussi, à l’époque, d’une puce Intel Atom en lieu et place du SoC ARM (un OMAP 4430 de Texas Instruments) intégré dans le premier modèle des Google Glass.
Du côté de Wired, qui a fait le point avec le responsable de la division chargée des projets secrets chez Google, on évoque simplement un « processeur plus puissant », doublé d’une « autonomie prolongée ».
Adaptées, en outre, aux porteurs de lentilles de contact, les Google Glass « Enterprise Edition » disposent d’un mécanisme pour séparer l’électronique de la monture afin de changer cette dernière. Des améliorations sont également à recenser au niveau de la caméra (qui passe de 5 à 8 mégapixels) ou encore de la connectivité sans fil (Wi-Fi à 5 GHz).
Pour ce qui est des tarifs, les entreprises intéressées sont invitées à se renseigner auprès des « partenaires fournisseurs »*. Il s’agit d’une douzaine de start-up qui ont chacune adossé aux lunettes une solution logicielle : Brain pour les neurosciences, EyeSucceed pour l’industrie agroalimentaire, etc.
La société AGCO, qui fabrique et distribue des matériels agricoles sous des marques comme Challenger et Massey Ferguson, s’est pour sa part associée au belge Proceedix pour optimiser ses processus d’assemblage.
* Les livraisons du hardware à ces partenaires avaient démarré en janvier 2015. Plusieurs groupes, dont Boeing, utilisaient déjà, à l’époque, des Google Glass « Explorer Edition » adaptées par des start-up.
Crédit photo : Google
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…
Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…
Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…
Microsoft modifie la fonctionnalité de Recall sur les PC Copilot+ qui passe en opt-in. Reste…