Google Glasses : les lunettes du futur sont dans le concret
Un écosystème logiciel prend forme autour des Google Glasses, avec en première ligne le réseau social Path, le bloc-notes collaboratif d’Evernote et les actualités du New York Times.
Le socle technologique des Google Glasses désormais solidement établi, on commence à en entrevoir les premières applications concrètes.
Mises en situation, ces lunettes du futur jongleront entre synthèse et reconnaissance vocale, réalité augmentée, mais aussi photo et vidéo, pour étendre leur champ d’interaction.
Google en a laissé échapper un avant-goût à l’occasion du festival South by Southwest Interactive (SXSW), tenu à Austin (Texas).
Le produit fonctionnant sous Android, il est en théorie possible d’y installer, depuis le Play Store, des milliers d’applications.
Mais en pratique, les développeurs doivent se livrer à une réécriture de code pour adapter le rendu aux verres des lunettes et tirer parti de tous les capteurs électroniques embarqués.
Illustration avec les outils de la maison, Google+ et Gmail. Ce dernier a bénéficié d’un traitement de faveur qui lui permet de joindre à un courriel des photos prises au vol et de rédiger des messages par commande vocale.
Plusieurs partenaires américains sont également dans la boucle.
C’est le cas d’Evernote, qui a monté des passerelles entre son bloc-notes interactif et la caméra intégrée aux Google Glasses. Même constat pour le réseau social Path, qui a porté ses efforts sur un système de commentaires.
Dans sa quête d’une actualité plus interactive, le New York Times explore le principe de la curation, de la dictée vocale déclenchable par appui sur l’une des branches des lunettes et d’une fonction de notifications pour les nouvelles chaudes.
L’équipe de développement de Google, dont Engadget rapporte les propos, laisse entendre que l’écosystème logiciel n’en est encore qu’à ses balbutiements.
« Il reste encore beaucoup de choses insoupçonnées à faire avec l’API« , entend-on çà et là. Parmi les chantiers en cours, une technologie d’identification des individus en fonction de leurs vêtements.
Il est aussi question d’établir des jonctions avec l’iPhone. Et le lancement commercial est toujours prévu avant la fin de l’année.
Un panel de bêta-testeurs américains aura accès, dès le mois de mai, à des préversions, en échange d’une contribution de 1500 dollars.
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