Google a lancé son programme controversé Google Health, qui permet aux patients de regrouper leurs prescriptions et archives médicales en provenance de différentes sources, et d’organiser ces données en un seul endroit sur le Web. Malgré la grande quantité de données utilisateur hébergées par Google, la société confirme que les utilisateurs sont les seuls propriétaires des données téléchargées par leurs soins, et conservent l’accès à leur historique médical même s’ils changent d’emploi ou d’assureur médical.
Google rappelle que le concept d’archives de santé personnelles en ligne n’est pas un concept inédit et que de telles archives existent déjà pour certains patients. La société croit qu’elle peut apporter à ce concept des atouts supplémentaires comme la sécurité et la portabilité.
« Google Health a été conçu en réponse à un urgent besoin parfaitement aligné avec notre mission globale consistant à organiser les informations sur les patients, tout en les rendant accessibles et pertinentes », peut-on lire dans une déclaration publique de la société. « Grâce à notre offre de santé, les utilisateurs auront la possibilité de regrouper, stocker et gérer leurs propres archives médicales en ligne ».
Google Health a été lancé avec plusieurs partenaires, comme le PBM (Pharmacy Benefit Manager) RxAmerica et plusieurs cliniques. « Il est important pour nous de participer au lancement de ce produit, qui permet à nos membres de prendre le contrôle de leurs archives de santé », déclare John Gardynik, président de RxAmerica. « Les patients peuvent à présent donner à leurs prestataires de santé un aperçu pertinent de leur historique médical, afin de bénéficier des soins les plus sécurisés et précis possibles. »
Adaptation de l’article Google Health offers secure medical history de Vnunet.com en date du 20 mai 2008.
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