Google indexe tout, même les commentaires Facebook
Big Brother de la Toile, Googlebot interprète sait désormais jouer d’une subtile alliance d’Ajax et de Javascript pour indexer tout commentaire posté via un module social, par un individu inscrit sur Facebook.
Les robots de Google jouent désormais d’une habile alliance d’Ajax et de JavaScript pour détecter et indexer les commentaires Facebook, qui passaient auparavant à travers les mailles d’un filet capable de composer avec les seul encarts de type iframe.
La sémantique revient ainsi sur le devant de la scène, au bénéfice de l’internaute en quête d’information, mais au détriment généralisé de la confidentialité des données.
En treize ans de carrière, Googlebot, le Big Brother de la Toile, aura tout indexé. Des liens P2P aux contenus Google+, le moteur de recherche a évolué en parallèle des évolutions du Web, jusqu’à s’amouracher des réseaux sociaux.
Le voici dorénavant doté d’une intelligence supérieure qui lui permet de faire apparaître, en complément à des résultats de requêtes, les commentaires laissés via un module social pour tout individu inscrit sur Facebook.
Codés en XFBML (langage propre au réseau de Mark Zuckerberg) ou plus récemment en HTML5, ces éléments sont longtemps restés invisibles aux yeux d’algorithmes qui ne savaient y faire qu’avec les vieillissantes balises iframes.
D’un tweet empreint de satisfaction, Matt Cutt, ingénieur pour le compte de Google, corrige le tir et rapporte que « plus intelligent, Googlebot exécute à présent du code Ajax / JavaScript pour indexer des contenus dynamiques comme les commentaires Facebook » et plus accessoirement, leurs équivalents postés sur Disqus, comme l’évoque SearchEngineLand.
Un clic sur l’un des commentaires affiché redirigera vers la page en relation. Dans l’absolu, cet artifice offre un aperçu des éventuelles réactions que provoque un article : tollé, buzz négatif, incompréhension, débat… de la sémantique des sentiments, en quelque sorte.
Mais cette fois, sans autre intervention que celle bien à propos des machines. Le reste ne tient qu’à l’interprétation de tout un chacun.
Il se murmure toutefois qu’une requête portant sur une identité (le fameux « nom + prénom » entre guillemets si prisé des recruteurs 2.0) pourrait en finir avec ce soupçon de confidentialité qui peine à perdurer sur les réseaux sociaux.