Google innove dans le domaine du webmail
Le webmail de Google offrira jusqu’à 1 Go d’espace de stockage des courriers électroniques et permettra également un classement sémantique.
A la manière des Yahoo, MSN ou encore Voila, le moteur de recherche Google lance un service de courrier électronique sous forme de webmail. Pour le moment en phase de test, Gmail proposera jusqu’à 1 Go d’espace disque pour stocker ses courriers électroniques, « soit l’équivalent de 500 000 pages e-mails », précise le communiqué de Google.
Comme à son habitude, l’entreprise de Larry Page et Sergey Brin ne se contente pas d’un simple webmail comme on en trouve chez les fournisseurs d’accès. Fort de leur technologie, ils ont introduit des outils de recherche qui permettront aux utilisateurs de retrouver n’importe quel courrier électronique envoyé ou reçu. Google estime que les utilisateurs « devraient pouvoir conserver leur courrier à jamais ». D’où la nécessité de proposer jusqu’à 1 Go de stockage de données.
Une confidentialité relative
Autre innovation : Gmail offre le classement automatique selon le sens du contenu des messages, ce qui évite de classer les courriers dans des répertoires qui finissent par devenir difficiles à gérer. Cette fonction permettrait également de résoudre le problème du spam, selon Google. Une innovation intéressante mais qui pose la question du caractère privé de la correspondance. Si Gmail sait comment classer nos courriers, c’est qu’il les « lit ». Or ce service, gratuit pour l’utilisateur, sera financé par la publicité insérée dans les e-mails grâce à la technologie AdSense du moteur de recherche. L’indexation des publicités s’effectuera donc en fonction du contenu de la correspondance.
Google justifie cette pratique par le fait qu’aucune lecture humaine des courriers ne sera effectuée. De plus, « aucune information permettant de vous identifier ne sera transmise à nos annonceurs », peut-on lire dans la foire aux questions du site. Automatique ou pas, ce système risque pourtant de poser de nombreuses questions juridiques.