Le travail commencé il y a deux ans par Google pour créer son propre système d’exploitation Chrome OS donne enfin ses fruits.
Parallèlement, il existe une version totalement libre nommée Chromium OS (et donc gratuit).
Les premiers appareils équipés de Chrome OS – baptisés Chromebooks – seront en vente sur Internet à partir du 15 juin.
Les modèles seront disponible en France, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Espagne, Royaume-Uni et aux États-Unis.
Des enseignes comme Best Buy ou Amazon assureront la distribution de ces terminaux d’un nouveau genre.
Premier véritable constructeur à s’impliquer : Samsung, un des principaux partenaires de Google avec Android (en particulier avec le smartphone Nexus S qui sert de vitrine officiel).
Le fabricant high-tech sud-coréen propose un Chromebooks à partir de 429 dollars.
Autre constructeur : le taïwanais Acer qui propose un modèle à partir de 349 dollars.
Pour revenir à Chrome OS, la conférence I/O de Google a révélé de nombreux détails sur le système d’exploitation.
Dès le démarrage, l’OS affirme sa différence face aux systèmes d’exploitation de Microsoft et d’Apple : il a vocation à être opérationnel en moins de dix secondes.
L’interface est ensuite totalement basée sur le navigateur Chrome.
Pas de fond d’écran ou d’icônes sur le bureau.
Tout se passe dans le navigateur sur fond d’exploitation du mode cloud : tous les documents, applications et fichiers multimédias sont sauvegardés sur les serveurs de Google. Ce qui facilite leur accès à partir d’un autre terminal.
Chrome OS gère également automatiquement toutes les mises à jour : système d’exploitation et applications.
Google compte proposer plusieurs réactualisations par mois, ce qui permettrait de rendre le système encore plus rapide.
L’OS peut aussi se synchroniser avec le navigateur Chrome.
Là aussi, Google récupère toutes les paramètres de navigation Internet (favoris) en quelques minutes lors de la première utilisation d’un Chromebook.
L’autonomie annoncée d’un netbook sous Chrome OS est « d’une journée de travail » mais il faudra effectuer des tests pour avoir une idée plus précise.
Enfin, la sécurité serait assurée par défaut dans le système et dans le cloud, grâce à de multiples couches de protection.
Aucun anti-virus ne serait donc nécessaire (ni prévu).
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