Google Labs réduit la voilure
La firme de Mountain View a décidé d’éteindre sa cellule d’expérimentation Google Labs « pour se concentrer sur chaque projet crucial ».
« Mettre plus de bois derrière moins de flèches« …
C’est l’expression sibylline utilisée par Larry Page, co-fondateur et P-DG de Google, pour justifier la mise à mort d’un grand nombre des expérimentations.
Rassemblés dans les Google Labs, la plupart de ces services en éternelle version bêta vont être soit supprimés, soit intégrés à d’autres produits. Les autres resteront en place, mais avec plus de moyens.
Un grand ménage qui a déjà conduit à fermer Google Health et Google PowerMeter le mois dernier.
« Nous pensons qu’une plus grande attention sur chaque projet est cruciale si nous voulons vraiment exploiter les opportunités extraordinaires qui s’offrent à nous » explique Bill Coughran, Vice-Président senior pour la recherche et l’infrastructure système de Google, cité dans une contribution blog.
Moindre mal pour les fans, les expérimentations spécifiques à des produits, comme les Gmail Labs ou les Maps Labs, resteront en place. De même que toutes les applications Android issues des Labs.
Les innovations, bien que moins nombreuses, seront poussées plus à fond.
Par exemple le réseau social Google+ lancé fin juin, qui aurait en trois semaines attiré 20 millions d’utilisateurs selon l’analyste Paul Allen (un homonyme du co-fondateur de Microsoft).
Enfin, les 20% de temps à consacrer à un projet libre, auquel a droit tout employé de Google, resteront en place malgré la semi-fermeture des Labs :
« Nous continuerons à consacrer une partie de notre temps à des projets nouveaux et expérimentaux » confirme Jason Friedenfelds, porte-parole de l’entreprise, à TechCrunch.