Après les blogs, place aux Google Pages. Google vient d’annoncer l’ouverture d’un service, pour le moment en version bêta, de création d’un site web « aussi facilement que de créer un document dans un traitement de texte », signale l’entreprise. Le service n’impose en effet aucun outil de programmation ni même aucune connaissance particulière des technologies Web.
La création des pages web s’effectue directement dans la fenêtre du navigateur et leur mise en ligne se réalise en « un clic ». Par défaut, l’outil Page Creator génère automatiquement la page d’accueil qu’il suffit d’enrichir en ajoutant de nouvelles pages dans la partie Page Manager de l’application en ligne. Et ainsi de suite. L’outil Page Editor permet de modifier la page à volonté. Y compris de les supprimer.
100 Mo d’espace perso
Textes et images (locales ou liées) constituent l’essentiel du contenu qu’il est possible de réaliser. L’outil reste pour le moment basique. Par souci de simplicité, Google propose une série de modèles de pages qu’il suffit d’adapter à ses besoins et goûts personnels. Google Pages permet également de réaliser toute sorte de liens vers des pages internes comme externes mais aussi vers des adresses e-mail et des fichiers. Les pages sont sauvegardées automatiquement. Un simple clic de souris sur le bouton Publish suffit à les mettre en ligne.
Un compte Gmail (le webmail de Google) suffit pour bénéficier du service par ailleurs gratuit. Les pages sont stockées sur les serveurs de Google et le site ainsi créé est ensuite accessible sous la forme http://moncompte.googlespages.com. Le moteur de recherche offre 100 Mo pour héberger les pages.
Si l’espace de stockage est insuffisant pour diffuser des films, il reste assez grand pour mettre à disposition quelques dizaines de fichiers musicaux sans autorisation. Si Google n’est pas indifférent à la question du piratage, il laisse néanmoins à l’utilisateur du service la responsabilité de ce qu’il publie. « Vous acceptez d’être responsable de votre conduite et des contenus que vous créez, transmettez ou affichez », préviennent les conditions générales d’utilisation. Attention aux abus, donc.
Service déjà surchargé
A la simplicité s’ajoute la visibilité. Les pages personnelles « peuvent être référencées [par le moteur de recherche, ndlr] quelques heures après leur publication », souligne Google. Référencées par Google et par les autres moteurs, comme n’importe quel site Web… à condition que les concurrents de Google jouent le jeu. Pour autant, Google signale qu’il n’accordera pas plus d’importance aux pages qu’il héberge qu’au reste du Web.
Annoncé le 23 février, Google Pages est déjà victime de son succès. A l’heure de la rédaction de cet article le service tourne au ralenti et les inscriptions se font au compte-gouttes. Le temps pour Google de redimensionner ses serveurs. Nous n’avons donc pas pu tester ce nouveau service. Néanmoins, l’outil pourrait relancer la vague des pages perso que l’invasion des blogs a quasiment occulté ces dernières années.
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