C’est à l’occasion du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas que Google a annoncé un nouveau service de téléchargement sur lequel les utilisateurs auront la possibilité de mettre en vente leurs propres vidéos. Le Video Store permet au propriétaire du contenu de définir lui-même son prix de vente, Google prenant sa part sur chaque transaction réalisée.
A peu près tous les types de contenus peuvent être proposés, que ce soient des séries télé, des vidéos personnelles ou encore des séquences filmées lors de conférences. Larry Page, l’un des deux cofondateurs de Google, a déclaré qu’il espérait que ce service fera naître un véritable marché du téléchargement de vidéos numériques, tout en proposant aux producteurs de contenus une nouvelle source de revenus.
Les utilisateurs doivent télécharger un lecteur vidéo [non disponible en France pour le moment, NdT] spécialement conçu pour Google, qui inclut une technologie propriétaire de gestion numérique des droits. Le service a été lancé avec un catalogue de 3 000 vidéos disponibles en téléchargement. Parmi les partenaires de Google Video, on note la présence de la chaîne CBS, propriétaire de nombreuses séries comme Star Trek ou CSI qui seront proposées au tarif de 1,99 dollar l’épisode.
Impasse sur les vidéos pour adultes
Google n’autorisera pas la vente de vidéos pour adultes, a indiqué Eric Schmidt, le directeur général de la société, lors d’une réunion avec les médias après la présentation de Larry Page (voir le blog du CES). Cette opportunité a été envisagée mais la société a préféré se concentrer sur les téléchargements de vidéos classiques.
« Les contenus pornographiques sont déjà bien distribués », a expliqué le dirigeant, en référence à l’offre pléthorique de téléchargements de vidéos pour adultes. « Nous n’avions aucun besoin d’engager nos ressources et notre énergie dans ce genre de projet. Il s’avère que ce sont les contenus vidéo non pornographiques qui ont besoin d’être distribués. » Google vérifiera toutes les vidéos qui lui seront soumises et refusera celles ne respectant pas les conditions de commercialisation.
Traduction d’un article de VNUnet.com en date du 9 janvier 2006.
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