Google impose des limitations d’usage à son service de cartographie Google Maps. Les sites qui en implémenteront l’API (Application Programming Interface ou Interface de Programmation) devront s’acquitter d’une contribution financière au-delà de 25 000 utilisations journalières.
Pour l’internaute, la démarche reste transparente. Elle n’implique en tout et pour tout que deux parties : d’un côté, le moteur de recherche et de l’autre, les tiers qui usent de son outil Maps.
En fonction de la version utilisée, le montant de cette taxe en vigueur depuis le 1er octobre varie du simple au double. Sur son blog, la firme de Mountain View évoque ainsi un surcoût de 4 à 8 dollars toutes les 1000 visites, au-delà des 25 000.
Pour les sites à gros trafic, il existe une licence illimitée dénommée Maps API Premier et facturée à hauteur de 10 000 dollars annuels.
Comme il en avait été convenu en avril dernier, il s’agit pour Google de « pérenniser le service et assurer sa disponibilité sur le long terme, notamment pour les sites qui en ont un usage lucratif« .
Empreintes d’une bienveillance passagère, les équipes de de la firme de Mountain View ont concocté une interface d’administration qui permettra aux développeurs de procéder, le cas échéant, à un alignement tarifaire ou à un réajustement stratégique. La bourse ou la vie, en quelque sorte.
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