Google Maps signe un retour en force sur iOS
Come-back étincelant pour Google Maps, qui retrouve, trois mois après son éviction, l’iPhone et l’iPad, sous la forme d’une application autonome additionnée d’un SDK.
Après une mise à l’écart de trois mois, Google Maps est de retour sur l’App Store d’iOS, sous la forme d’une application native optimisée pour l’iPhone 5.
Un come-back sous le feu des projecteurs, alors que la solution de cartographie « maison » qu’Apple a cherché à lui substituer n’a pas donné entière satisfaction.
Passé l’hilarité face à des portions de terrain rayées de la carte ou des parkings transformés en espaces verts, le ton est monté, notamment chez les autorités australiennes, qui sont allées jusqu’à évoquer « un danger de mort » après que des utilisateurs se sont perdus dans le désert.
Malgré les excuses et les promesses d’Apple, d’aucuns attendaient le retour de Google Maps, que revoici, en un client autonome dont les mises à jour ne sont plus dépendantes d’iOS : elles s’effectuent directement via l’App Store.
L’application utilise le moteur de rendu OpenGL et reprend la plupart des caractéristiques déjà d’actualité sur Android.
On citera la synchronisation des recherches et favoris entre terminaux, les recommandations locales, le système de notation, le guidage vocal, les itinéraires de transport en commun, le trafic en temps réel et Street View pour les vues panoramiques à 360 degrés.
La fonctionnalité « Plans d’Intérieur », qui couvre essentiellement des musées, des centres commerciaux et des bureaux (« plusieurs dizaines de milliers d’établissements dans la boucle » selon Google), n’est encore que partiellement active.
Même constat pour le mode de consultation hors ligne, basé pour l’heure sur un procédé simplifié de mise en cache.
En parallèle, les développeurs bénéficient d’un SDK dont les interfaces de programmation (API) vont permettre de réaliser des appels directs vers l’outil Maps, depuis une application tierce, avec des visualisations en 2D/3D sur des graphiques au format vecteur.
TechCrunch donne pour exemple la géolocalisation d’un contact à partir de son adresse stockée dans un répertoire.
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